Dans un ouvrage évoquant le côté sombre des politiques menées en amérique latine, est évoqué les relations ambigues entre l'Argentine et les anciens lieutenants d'Adolf Hitler.
C'est l'Argentine du couple Peron qui est visé dans ce livre publié par Leandro Narloch et Duda Teixeira dont le titre est: "le guide politiquement incorrect de l'amérique latine." Les auteurs accusent Eva Peron d'avoir accepté des bijoux volés par les nazis à des familles juives pendant l'holocauste en échange d'accepter de réfugier en Argentine des hauts lieutenants d'Adolf Hitler. Dans le livre, on apprend qu'Evita et son mari, le président argentin Juan Peron, ont volontairement fermé les yeux sur le nombre de nazis fugitifs fuyant l'Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale pour trouver refuge en Argentine.
Parmi ces nazis se trouvait Adolf Heichmann, l'un des organisateurs des camps de concentration. Il vécut en Argentine sous un faux nom et travailla pour la marque de voitures Mercedes Benz avant d'être kidnappé par des agents du Mossad en 1960 et extradé vers Israël. Il sera jugé sur place avant d'être pendu pour les crimes de guerre qu'il commit. Josef Mengele, un autre nazi responsable d'expérimentations humaines sur des victimes de l'holocauste, vécut lui aussi en Argentine en toute tranquilité jusqu'à sa mort à 67 ans, en 1979.
Un passage du livre évoque le couple Peron: " il est fortement suspecté que, parmi les objets possédés par les Peron, il y avait de véritables trésors ayant appartenu à de riches familles juives exterminées dans les camps de concentration. Peron lui-même évoqua à plusieurs reprises des biens d'origine germanique qui seraient devenus la propriété du gouvernement argentin." Le livre explique qu'Evita Peron aurait ouverte un compte à Genève, lors d'un voyage officiel en 1947, pour y déposer des biens donnés par les nazis ayant trouvé refuge en Argentine.
Evita Peron, qui est morte d'un cancer à l'age de 33 ans en 1952, est perçu comme une "héroïne de la nation" en Argentine.
jusqu'à sa mort à 67 ans, en 1979. La présidente actuelle, Cristina Kirchner, a évoqué dernièrement la mémoire d'Evita Peron dans une interview dans "Time Magazine", affirmant: "les femmes de ma génération lui doivent beaucoup car elle a été un exemple de passion pour nous."