Les sarkozystes continuent dans la surenchère à propos des "attaques" subies par notre Très Grand Homme (TGH). Ce matin on lit chez Juan :
Nicolas Sarkozy a missionné ses prroches, ses redevables, ses débiteurs pour attaquer les attaquants. Laurent Wauquiez, "né en politique avec une cuillère en argent"(*) a parlé de "terrorisme intellectuel".
Charognards, racistes, terroristes, délateurs de juifs : tout est bon pour s'en prendre à ces critiques que la droite entend par ailleurs défoncer. Mais comme si les dérapages rhétoriques ne suffisaient pas, il a fallu qu'Yves Jégo se couvre de ridicule à nouveau avec un procès pour injure contre, Yves Poey, un blogueur. Espérons que ce procès fera du tort à celui qui a cru nécessaire de procéder à ce harcèlement judiciaire bête et méchant. Cette information mérite d'être relayée le plus possible.
Enfin, il faut dire que Monsieur Poey a dit des choses affreuses sur Monsieur Jégo. Il l'a même traité de *d'apparatchik*, l'insolent saligot!
« En écrivant « Laurent n'est pas un apparatchik de parti, comme notre porte-parole-député-maire-ump », Monsieur Yves POEY a également porté atteinte à l'honneur et à la considération de Monsieur Yves JEGO, en assimilant implicitement, par l'emploi du terme péjoratif « apparatchik » le résultat de son parcours d'homme public et de parlementaire au simple résultat de son militantisme au sein d'un parti politique. »
En effet, la démocratie est en danger avec des blogueurs capables de dire des choses pareilles. Pauvre Jégo, j'espère qu'il va se mettre en arrêt de travail pour se guérir des blessures psychiques qu'on lui a infligées.
La grande surprise pour moi, c'est qu'à droite on se montre aussi sensible à de telles attaques. Je dirais que ce sont de vraies femmelettes, mais je ne voudrais pas être attaqué à mon tour. C'est peut-être le moment propice de réaffirmer l'énorme respect que j'ai pour Yves Jégo et sa défense de la démocratie.
Le plus drôle, c'est que cette stratégie ne sera pas payante car notre TGH semble avoir oublié qu'il est désormais Président et qu'il n'est pas très intéressant de crier sur les toits sa propre faiblesse. S'il es si malin, pourquoi ne supporte-t-il pas ce terrible "lynchage"? Difficile d'être à la fois le Chef et la victime.