Alors que le secteur médical et plus précisément celui de la protection sociale complémentaire est actuellement secoué par de vives polémiques en raison de la décision du Gouvernement de plus imposer les mutuelles santé, une autre problématique est survenue à la fin du mois d’Août 2011. Néanmoins avant de l’évoquer en détails, il convient effectivement de noter que les mutuelles santé s’engagent actuellement en faveur d’un recul de François Fillon s’agissant de sa volonté d’appliquer à présent un régime de taxation encore plus défavorable. A ce propos, il est d’ailleurs fort intéressant de souligner que chaque mutuelle santé a démontré son mécontentement mais que celui-ci est également exprimé de manière plus collective à travers notamment la Mutualité Française. Il s’agit effectivement d’un organisme centralisateur chargé d’assurer la représentation globale de l’ensemble des mutuelles santé adhérentes ce qui équivaut à la très grand majorité de celles implantées en France.
En revanche dans le cadre de cet article, il s’agit essentiellement d’évoquer la problématique d’approvisionnement rencontrée par les produits d’anesthésie et de réanimation. C’est pourquoi au terme de la période estivale, l’Afssaps a immédiatement pris ce problème avec énormément de considération en rencontrant les représentants de la SFAR : « l’Afssaps a proposé à la SFAR à travers un comité d’interface de caractériser ses besoins en ce qui concerne les produits d’anesthésie et de réanimation et, ce, au regard de la diversité des situations cliniques rencontrées. Après analyse de l’offre et de la demande, l’Afssaps sollicitera en tant que de besoin les industriels concernés et organisera un suivi régulier avec la SFAR ». Au-delà de la légitimité évidente de cette décision, il s’agit également de noter sa transparence absolue car c’est justement les efforts pour lesquels le Président de la République a sollicité l’Afssaps au terme de la révélation de la terrible affaire inhérente au médicament médiator. En conséquence, il nous appartient de nous réjouir de la capacité d’intervention rapide des organismes sanitaires en matière médicale.