L’inaction ou le mépris avec lequel Blocher et Widmer-Schlumpf (ex UDC éjectée) ont refusé de traiter plusieurs milliers de cas de demandes d’asile est tout simplement une entorse grave au droit, en particulier à celui des conventions internationales et au droit positif suisse.
La réaction de l’UDC aujourd’hui, plusieurs années plus tard, est éclairante.
«Cette décision a permis d’empêcher un important afflux de personnes n’ayant aucune raison valable de demander l’asile» prétend la faction extrémiste.
Cette réaction est au contraire la preuve que ce parti n’a pas sa place dans le paysage helvétique et surtout pas au gouvernement: on n’y envoie pas ceux qui violent la loi et s’en réjouissent.