C'est la pétillante Eva du blog Oenos, qui veux nous mettre sur le rails après le ralentissement bien visible de la blogosphère vinique (même pas de Vendredis du Vin en Août, pour respecter le repos des guerriers en vacances...).
Et comme elle est joueuse, elle nous entraine tous dans une chaine de tagues autour de notre sujet commun (si pas préféré pour beaucoup): le vin.
Pas trop joueuse d'habitude, je m'étais déjà laissée entrainer il y a quelques années par Régis Chaigne dans une telle aventure...qui s'appelait: sept voiles levées...et toujours pas nue...;-)....donc une deuxième fois ne serait pas coutume, étant tagué moi même par Guillaume duMorgondanslesveines, je m'execute...en faisant appell à d'autres activistes du vin, de me suivre: Je "tague" donc de mon côté: Obiwine, qui m'a fait le plaisir d'un bon reportage sur Laurent Vaillé l'autre jour, ma copine Véronique Attard, mieux connue sur Facebook comme toute jeune vigneronne du petit domaine Mas Coris,une blogueuse de l'autre côté de l'Atlantic, la Quebecoise Dominique Brault , qui aime le vin presque autant que les chiens et les jeux, mon confrère Lilian Bauchet, blogueur prolixe du Beaujolais, qui s'est grillé comme moi dans les vignes cet été, mais peut-être cela va l'inspirer 5 minutes...et Francis Boulard, mon vigneron Champagnois préféré, s'il y le temps entre deux presses....avec Régis Bourgine, caviste et vigneron à ses heures, en remplacant...
Bon, le plus dure est fait...maintenant, il suffit de copier les questions et d'y répondre
L’avarice : Quelle bouteille avez-vous trouvé outrageusement bonne malgré un prix honteusement bas?
C'est simple et j'en ai déjà parlé: les vins de mon ami vigneron (à la retraite maintenant), Serge Boissezon de Boissezon, un hameau dans la vallée de l'Orb. Déjà en bio il y a 30 ans, discrèt, timide, mais intransigeant sur la qualité de ses raisins, qui nous vendait le même vin en vrac pour nos repas quotidiens que celui, que les touristes lui arrachaient en bouteille (autour de 12 FF) et qui était un régal, égalant et surpassant à l'époque souvent des bouteilles "préstigieuses", que les mêmes touristes/amateurs de vin commandaient en primeur chez des vignerons médiatisés du Languedoc...
La paresse : Quel vin n’avez-vous jamais goûté par flemme de vadrouiller dans X cavistes pour le trouver?
Je n'en peux pas trouver d'example... même si je n'ai guere le temps d'aller vadrouiller chez beaucoup de cavistes, je saurais toujours trouver un vin, qui m'interesse vraiment, la possibilité d'en commander une bouteille en direct chez le producteur existe, normalement, les frais de m'en faire envoyer une par Colissimo (comme le font mes clients), sera bien moins cher, qu'un déplacement chez le caviste le plus proche (j'habite la campagne, donc ce n'est pas un billet de métro, comme dans la capitale, qu'il me faudra...)
La luxure : Dans quel vin aimeriez-vous prendre un bain et faire des bisous (oui, il y a des enfants dans l’assemblée, on fait soft) avec votre moitié?
Ah, là, rien ne vaut le souvenir de nos premiers pigeages des cuves (des demi-muids en bois, 600l et mis débout, pour pouvoir y accéder par le dessus)... qu'elle plaisir, de rentrer dans le mout, pour enfoncer le chapeau de marc à la manière ancienne..tout tiède, tout doux, entourée des odeurs énivrantes de nos premiers vins naissants....un plaisir, que j'ai partagée avec Claude Rudel...donc cela remonte loin...mais la mémoire reste vive....
Entre temps, n'ayez pas peure, cela ne se fait plus comme cela à Lisson...cuves Inox, pigées à la quiche tous les jours, en restant bien à l'extérieur...c'est plus hygiénique, certes, mais tellement moins sensuel....
L’envie : Quel vin dégusté sans vous par l’un de vos amis ou connaissances vous a fait le plus envie (et enragé)?
La rage, je me la reserve pour des occasions plus importants (la pollution du planète par l'envie du gain, pour n'en nommer qu'une)
Et mon envie de déguster le vin de la DRC était satisfait par un client ami il y a des années déjà...donc pour moi, pas une envie, seulement parfois un petit regret, de ne pas avoir le temps (et les moyens), de tout gouter dans une vie...mais c'est valable pour tant de belles choses, qu'il vaut mieux pas "pécher" par ce sentiment.
La gourmandise : Quelle bouteille pourriez-vous siffler tout seul d’une seule traite ou presque?
Je ne bois rarement toute seule - je préfère partager leplaisir de la découverte...mais si je pense à un vin, qui m'a fait cet effet, c'était bien l’Essence (Le sens) du Chenin de Patrick Baudouin...
La colère : Quel vin vous a tellement déçu que vous l’avez jeté de colère après l’avoir dégusté?
Chez moi, j'en ai pas de souvenir, j'essaye de bien choisir les vins, que je met sur ma table...peut-être une déception, si j'ai la malchance, de tomber sur une bouteille défectueuse, mais cela ne déclenche pas de colère...ailleurs: cela m'arrive plus souvent, avec des vins quelconques, que servent la pluparts des hôtes et des restaurants, mais là, je m'y suis habituée et je noye volontier ma colère dans un bon verre d'eau, en me disant, que je serais encore une fois une conductrice sobre sans mal à la tête le lendemain...
L’orgueil : Quelle bouteille pensez-vous être le seul à pouvoir apprécier à sa juste valeur?
Là, je réjoigne mon amie Isabelle Perraud: certains de mes vins, parce que je suis la seule, à connaître leurs histoire, de la plantation à la récolte, de la vigne au verre, de leurs premiers aromes en cuve, des passages floraux en barriques, de leur ar1omes àla mise en bouteille et souvent aussi ce ce qu'ils donneront, si j'ai la patiance, de les attendre quelques années de plus...
Et voilà, vous savez tout sur mes péchés...les clients de la matinée vont arriver à la poste d'Olargues...je vous laisse suivre les liens vers les autres.. et bientôt des nouvelles des vendanges 2011, qui sont quand même notre jeu pricipale du moment:-).