In Flames, Sounds Of A Playground Fading décolle

In Flames 2011 Pour son dixième album studio, In Flames avait, en quelque sorte, besoin de changer sa manière de faire. Il faut dire qu’avec 2,5 millions de disques vendus à travers le monde en 20 années d’existence, la routine peut s’installer et faire un peu trop ronronner le moteur. Pour un groupe comme In Flames, cela peut devenir compliqué et, surtout, il n’en n’est pas question. Aujourd’hui, exit le guitariste fondateur et principal compositeur du groupe suédois, Jesper Strömland. C’est désormais Björn Gelotte (guitare) qui se retrouve aux commandes du bolide death mélodique. C’est lui qui a dû trouver les clés pour mettre en place de nouvelles fondations en compagnie du guitariste Niclas Engelin, qui avait déjà fait plusieurs passages dans la formation. C’est en septembre 2010 que le nouveau In Flames entre en studio avec Roberto Laghi (Sonic Syndicate, Hardcore Superstar), producteur qui a travaillé avec la formation sur « A Sense Of Purpose » en 2008. « Cette fois-ci, il y a une grand différence dans la façon dont les chansons ont été écrites », explique Gelotte. « Jesper nous a quitté et j’ai donc écrit toute la musique. C’est étrange de ne plus l’avoir à nos côtés mais, en même temps, cela nous a permis de faire les choses différemment. Nous avons plus travaillé sur les In Flames, Sounds Of A Playground Fading parties vocales. De mon point de vue, c’était intéressant car cela nous a pris beaucoup plus de temps pour écrire ces chansons. Nous avons dû faire pas mal d’arrangement avec les paroles et, également, adapter certains riffs pour qu’ils correspondent bien à l’idée de départ. C’est un excellent challenge pour moi ! » Au final, « Sounds Of A Playground » contient son lot de rythmiques tranchantes et de refrains qui montent parfaitement en épingle. « J’aime toujours quand il y a des moments forts dans une chanson, un album ou une setlist » poursuit Gelotte. « C’est ce qui rend les choses intéressantes. Je sais que nous allons avoir des critiques de certains alors que d’autres vont adorer ce disque. C’est la règle du jeu avec In Flames et nous l’avons complètement intégrée. Nous y sommes habitués. » Le corbeau noir (cf. l’artwork de ce disque) prendra son envole sur les routes européennes cet automne et se permettra de venir faire trembler les murs d’une institution : l’Olympia. Prend garde à toi Bruno !