genre: horreur
Année: 2008
durée: 1h30
l'histoire: Pontypool, Ontario. Grant Mazzy se dirige, comme chaque matin, à la station radio de la ville. Mais en plein milieu de la matinée, des émeutes font rage dans la région. Un virus vient d'être relâché...
la critique d'Alice In Oliver:
Le principe de Pontypool, réalisé par Bruce McDonald en 2008, n'est pas sans rappeler la mauvaise blague d'Orson Welles à la radio.
Le 30 octobre 1938, sur CBS, l'émission Mercury Theatre on the air présente une adaptation du roman “La Guerre des mondes” (de HG Wells) par Orson Welles.
En réalisant cette mise en scène, il parvient à faire admettre à près d'un million d'auditeurs qui écoutent l'émission que les États-Unis étaient attaqués par des extra-terrestres venus de Mars.
Et le canular va fonctionner à merveille !
Pontypool repose plus ou moins sur le même principe. Mais s'agit-il réellement d'une mauvaise blague ? Le concept de Pontypool est légèrement différent puisque ce sont deux animateurs radio qui apprennent par des auditeurs le début d'une contamination transformant les habitants des Etats-Unis en zombies sanguinaires.
A partir de là, Pontypool plonge le spectateur dans un climat de suspicion, de doute et de paranoïa.
Et pourtant, le film ne propose jamais de grandes séquences d'action. Tout repose sur un scénario habilement mené et proposant de nombreux rebondissements.
En résumé, avec peu de moyens, Pontypool réussit à passionner et à accrocher le spectateur sur la durée (une petite heure et demie).
Un pari réussi pour un film d'horreur intelligent, renouvelant un genre que l'on croyait périmé depuis belle lurette.
Et encore une fois, Pontypool n'utilise aucun grand articifice. Tout repose sur le scénario et sur le jeu des acteurs, franchement très bons et convaincants.
Une excellente surprise.
Note: 15.5/20