Le Haricot est en vacances à Pont-de-Buis chez papi et mamie depuis dimanche. Je le récupère à 17h00.
La maison est bien vide sans lui, même le soir à l'heure où il est couché. C'est fou comme il est présent quand il dort finalement, vu qu'on fait gaffe à ne pas mettre la télé/console/PC trop fort.
Je suis addicted à mon bébé. Je le savais, j'en suis maintenant sûre à 100%. Hier soir, j'ai reniflé sa turbulette. Elle sentait le Haricot au réveil, moins l'odeur de pipi. J'ai proposé à Nereij un shoot, mais il a fait le mec fort et vaillant, genre "mais non, je ne suis pas cinglé moi." N'empêche qu'il en avait envie et quand je lui ai dit que Haricot avait réclamé sa maman ET son popa, il a eu un sourire bien gai.
C'est vil, hein? On est content parce qu'on lui manque. Faut dire qu'on est bien puni de ne pas l'avoir vu depuis mardi. (Mardi on s'est radiné chez nos parents histoire de le voir et de manger gratos - c'est la fin du mois). On aurait pu y retourner hier soir, mais je croyais que j'avais gym tonique, alors on est rentré à Ploudal.
J'ai toqué chez la voisine, poireauté un moment dans le froid, avant de comprendre qu'elle ne viendrait pas (elle a une grande maison, à supposer qu'elle était dans son plumard, il aurait fallu que je sonne et que je réveille ses deux enfants pour qu'elle vienne m'ouvrir ; comme je suis fort urbaine, j'ai hésité puis renoncé, avant de lumineusement comprendre que c'était... les vacances !)
Du coup, la soirée a été bizarre. Rien ne se passait comme prévu : une brèche dans l'espace-temps. J'ai pris un bain à la fraise jusqu'à minuit, Nereij a tué des monstres à la playstation avec le son à fond. Et y'avait le chat qui remplissait la maison de son bonheur : danse sur le bout des doigts de pied, limaces fraiches, sable, roulades, étirements, frot-frot aux jambes, commentaires miaulés, réquisition de genoux. Genre :
"Enfin tranquille !"
Je crois que Smoke pense qu'on a sevré le Haricot et qu'on lui a trouvé de nouveaux maîtres.
Mouahahahah. Il va être super content ce soir.