- Le synopsis :
Vendue par sa mère alors qu'elle n'était qu'une enfant, Phèdre nó Delaunay a appris l'histoire, la théologie, la politique, les langues étrangères et les arts du plaisir, sous l'égide d'un brillant mentor qui, seul entre tous, a su reconnaître la marque rouge ornant son oeil - le signe de Kushiel qui lui vaut d'éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance - afin de devenir une courtisane accomplie... mais aussi une espionne de talent.
Ayant déjoué, au prix de nombreux sacrifices, un complot menaçant d'engloutir sa patrie, elle doit de nouveau affronter les nombreux ennemis qui menacent le royaume. Car, si le peuple d'Angelin aime la jeune reine sur le trône, d'autres dans l'ombre ne pensent qu'à lui ravir la couronne... Et les comploteurs qui sont parvenus à échapper à la colère des puissants ont plus que jamais soif de pouvoir et de vengeance !
Récit plein de grandeur, de luxuriance, de sacrifice et de conspirations machiavéliques, La Marque dévoile un monde de poètes vénéneux, de courtisans assassins, de monarques trahis et assiégés, de seigneurs de guerre barbares, de traîtres grandioses... vu par les yeux d'une héroïne comme vous n'en avez jamais rencontré !
- Mes impressions :
Je ressors de cette lecture avec un sentiment plus mitigé que pour le premier tome. La principale raison à ça, c'est la complexité des intrigues politiques : déjà dans le premier tome, j'avais été un peu perdue à certains moments, d'autant plus que les personnages sont nombreux, chacun avec son histoire familiale et ses propres liens avec le trône de Terre d'Ange. Dans ce second opus, j'ai été complètement submergée par cet aspect du récit, notamment lors de la visite de Phèdre à La Serenissima. Du coup, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher à ces moments, je ne comprenait pas tout ce qu'il se passait ni quels étaient les enjeux. J'ai mieux compris par la suite (car sur la fin, ça devient plus clair), mais ça m'a beaucoup gêné dans ma lecture de la première moitié du livre.
A peu près à la moitié du récit, certains événements amènent un peu d'action au milieu de tout ça, et on s'éloigne alors un peu des intrigues politiques, ce qui nous permet de découvrir de nouveaux personnages et de nouveaux horizons. J'ai alors été emportée par l'histoire, jusqu'à cette fin que j'ai trouvée un peu décevante, et surtout qui s'éternisait (les 50 dernières pages étaient un peu superflues je trouve).
Globalement, Phèdre est un personnage que j'apprécie, et je trouve que l'auteure a su la faire évoluer, de même que ses compagnons. Le recours au service de Namaah pour arriver à trouver des informations est beaucoup moins fréquent que dans le premier tome, et ici vient également s'ajouter quelques intrigues amoureuses. Mais globalement je trouve que la structure de l'intrigue est très similaire à celle du premier tome. Même si l'auteure nous livre ici un complot politique très différent du précédent, la manière de dérouler l'histoire est assez proche dans les deux cas, ce qui est plutôt dommage.
En fait, je pense que ces détails ne m'auraient pas autant gênée si le livre avait été plus court : je pense que l'histoire gagnerait beaucoup à être développée sur 500 pages au lieu de 700.
- Ce qu'il faut retenir :
Une intrigue politique complexe dans la veine du premier opus, mais qui cette fois m'a complètement perdue par moments. Malgré une belle évolution des personnages et un style toujours très plaisant, le récit manque d'action et pourrait être meilleur s'il était plus court.
- Ma Note : 3/5
Lu dans le cadre du challenge ABC Fantasy / Bit-lit :
18/26