Ca y est les vacances sont terminées, j'ai repris le chemin du lycée. Une nouvelle année commence avec de nouveaux élèves mais surtout de nouveaux projets, le plus gros cette année étant le Goncourt des lycéens. Mais qui dit rentrée dit aussi retour des pauses papotages autour d'un thé avec Moka !
Nous reprenons ce rendez-vous par un auteur que j'affectionne tout particulièrement. J'ai cru comprendre que Moka aussi. Nous avons choisi comme lecture commune, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig !
Quid ?
"Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée… Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle. Ce récit d’une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l’auteur d’Amok et du Joueur d’échecs, est une de ses plus incontestables réussites."
Mon bavardage...
Une merveille, un ravissement, ce roman est un pur moment de bonheur. Comme vous l'avez déjà compris à la lecture de la première phrase de ce bavardage, j'ai adoré ce roman ! J'ai aimé la sincérité de cette femme qui se livre toute entière sans rien cacher au narrateur... Le lecteur est lui aussi entraîné dans ces heures inoubliables pleines de passions et de bonheur.
J'aime beaucoup l'écriture de Zweig. Il travaille sur un thème qui m'est cher, le passé et sait manier les méandres de la mémoire, de la construction personnelle de chacun de ses personnages. C'est une véritable bouffée d'air pur de voir cette femme se remémorer et revivre cette passion qui l'a guidée pendant vingt-quatre heures.
Je ne peux donc que vous conseillez de lire ce roman. Qu'en a pensé Moka ? Allez le thé est chaud et infusé, je m'en vais lire son billet.
A la semaine prochaine pour un rendez-vous culinaire...