Alors que le secteur médical tremblait dans sa globalité en raison de l’accumulation de nombreux affaires négatives telles que le médicament médiator, le débat sur l’euthanasie ou encore la taxation accrue des mutuelles santé, il a été en plus confronté à une problématique plus grave. En effet, la France a été confrontée à de réelles difficultés d’approvisionnements en matière médicamenteuse sans pour autant que cela rejaillisse sur les patients grâce à la mise en place de solutions de secours parallèles. Il s’agissait toutefois d’une alerte suffisamment importante pour que les pouvoirs publics s’interrogent sur les raisons de sa survenance. Si la question du financement de la protection sociale par l’Assurance Maladie et les mutuelles santé a toujours été génératrice de nombreux problèmes en France en particulier depuis quelques années, celle de l’approvisionnement apparaît plus surprenante. A ce propos, il convient d’ailleurs de noter que les organismes de protection sociale que représentent l’Assurance Maladie et chaque mutuelle santé ont joué un rôle informatif absolument central auprès des adhérents pour éviter la naissance d’un phénomène d’angoisses injustifiées.
Dès lors, il convient de noter que l’Afssaps a immédiatement pris en considération cette problématique puis a entrepris de rencontrer la SFAR « La SFAR a attiré l’attention de l’Afssaps sur les difficultés rencontrées et a été reçue le 1er septembre. Cette réunion a été l’occasion d’échanger sur les situations spécifiques de difficultés d’approvisionnement mais aussi d’initier une réflexion pour limiter ces tensions et les anticiper dans la mesure du possible ». Il s’agit d’une rencontre constructive opérée en toute transparence ce qui illustre la nouvelle politique communicative mise en œuvre par l’Afssaps à la suite de la sombre affaire corrélative au médicament mediator. En effet, les plus Hautes Autorités de l’Etat ont fortement invité l’Afssaps à se remettre en cause et à faire preuve de davantage de transparence dans le cadre des décisions actées au profit de l’intérêt public. Néanmoins, il convient de noter que l’Afssaps semble avoir parfaitement entériné ces recommandations car elle affiche une transparence absolue depuis le début de l’année 2011.