Alors les camerounais, comme ca c’est plus facile de parler de Ouattara que de Biya ?

S’il y’a bien une Nation qui a vécu la crise ivoirienne comme sa propre crise, c’est le peuple camerounais. Sans les morts, la brutalité et la barbarie qui restera impunie de ces moments. On a les a vu partout, sur toutes les chaines de télévision, les uns Pro-Gbagbo, et les autres pro-Ouattara, pour emprunter les génocidaires mots des médias français. Ils étaient alors d’une éloquent à nulle autre pareille et sur Internet, ils avaient les analyses les plus détaillées. Maintenant que Biya s’en va pour dépasser les 30 ans à la tête du Cameroun…Parlez encore !!!

Non, mes frères, venez et discutons. Etalons sur le net, sur les plateaux de télévision et partout dans le monde nos appels à la démocratie, au panafricanisme, aux droits de l’homme au pays de Paul Biya et de Samuel Etoo. Nous en couragions jadis Ouattara ou Gbagbo, faisons donc la même chose SUR LE TERRAIN. Il y’a une belle opportunité n’est ce pas…Ou bien quand c’est Popol, tous ces doctorats en panafricanisme, en droits de l’homme, en démocratie rentrent sagement leurs queues entre les jambes…

30 ans au pouvoir !!! Et des motions de soutien…Ou des discours impuissants !!! Même mon ami Nganang Patrice habituellement si acerbe croise les bras et regarde désormais à Biya, priant dans son cœur que Sarkozy conseille à Biya de laisser l’affaire là.

Non, la bouche là, on est fort. Maintenant quand il faut construire le changement…Taisons nous devant le courage des ivoiriens des deux camps, des égyptiens, des libyens des deux camps, des tunisiens, des ghanéens. Surtout les intellectuels là, parce que dans les rues, il y’en a qui sont prêts à aller loin. Les autres là, pardon excusez nous avec vos bavardages trop forts sur les autres et vos queues entre les jambes pour vos propres problèmes.

Et si vous pensez que je suis intellectuel, c’est que je parle aussi à moi. Sinon, c’est que j’ai le droit de vous envoyer vous faire foutre !