Courrier cliquable, pourquoi et comment faire ?

Publié le 02 septembre 2011 par Peg

La Poste communique sur le courrier cliquable, en proposant un livre blanc (téléchargeable ici) sur le sujet, dont le contenu est tiré de tests menés auprès d’utilisateurs à Paris et Limoges.

L’objectif est de permettre au destinataire d’un tel courrier d’accéder à un contenu Internet sur son mobile, via un lien imprimé sur un tag 2D :

Il n’est pas -encore- possible de visionner directement une vidéo sur une feuille de papier, cela ne saurait tarder .. ,

Quels usages pour les associations ?

7 familles d’appel à action sont répertoriées:

  • Réaliser une transaction financière (faire un don)
  • S’engager (signer une pétition)
  • En savoir plus (accéder à un contenu multimédia, écouter une version audio du courrier)
  • Répondre (voter, compléter une fiche d’information)
  • Partager
  • Enregistrer (la date d’un événement, un contact)
  • Jouer, se divertir

Les freins

  • ils sont liés aux explications à fournir lors de la première utilisation (téléchargement d’une application « reader »).
  • La notion de sécurité peut également freiner les utilisateurs méfiants, qu’il faudra rassurer.

Les facteurs de réussite

  • Favoriser la réussite de la première expérience
  • Proposer des appels à action stimulants
  • Formuler clairement les appels à action, associer un contenu web mobile de qualité
  • Personnaliser les pages d’atterrissage (utilisation d’un code unique)
  • S’assurer de la sécurité de l’ensemble du dispositif
  • Adapter la page d’atterrissage à la taille de l’écran et au débit
  • Homogénéiser la terminologie et l’identité visuelle on et off line
  • Utiliser des codes 2D simples et lisibles
  • Ne pas surcharger le courrier de codes

La mise en oeuvre

  • Le motif du code peut être appelé indifféremment Tag, Tag 2D ou encore code 2D.
  • Les termes scanner ou flasher sont les plus appropriés pour décrire l’action de flasher le code.
  • La position du tag dans l e document doit être adaptée.
  • Le tag doit être visible, le fait qu’il soit utilisable doit être évident (doté d’un bouton d’action par exemple).
  • Sa taille doit se situer entre 21 et 25 mm de coté.

Les perspectives

Une étude menée par Comscore aux Etats-Unis (détail ici) fait apparaitre qu’en juin 2011, 14M d’américains (soit 6,2% des utilisateurs de mobile) ont scanné des codes 2D.

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