Paru aux éditions Pockett en septembre 1996
Quatrième de couverture
Les premiers jours du Monde étaient à peine passés quand Fëanor, le plus doué des elfes, créa les trois Silmarils. Ces bijoux renfermaient la Lumière des Deux Arbres de Valinor. Morgoth, le premier prince de la Nuit, était encore sur la Terre du Milieu, et il fut fâché d'apprendre que la Lumière allait se perpétuer. Alors il enleva les Silmarils, les fit sertir dans son diadème et garder dans la forteresse d'Angband. Les elfes prirent les armes pour reprendre les joyaux et ce fut la première de toutes les guerres. Longtemps, longtemps après, lors de la Guerre de l'Anneau, Elrond et Galadriel en parlaient encore.
Appréciations personnelles :
C'est dans le cadre d'une lecture commnue que je me suis à nouveau plongé dans cet ouvrage . Certains diront que je suis masochiste de me replonger dans ce récit et j'avoue que la lecture fut lourde mais je ne peux m'empêcher de sortir de cet ouvrage avec des étoiles dans les yeux , surement saupoudrés de la magie de l'imaginaire de cet auteur extraordinaire qu'était Mr J R R Tolkien....
Effectivement je ne peux m'empêcher de considérer cet ouvrage comme un classique. Ayant adoré Le seigneur de l'anneau , je me devais d'en savoir plus sur la Terre du Milieu et les origines de cet univers fantastique étaient un passage obligé pour moi. Je n'oserai pas dire que ce fut simple car égal à lui-même, l'auteur possède une plume lourde de descriptions et de détails . L'abondance de noms de personnages ou de lieu est vraiment un frein à la lecture mais lorsque l'on parvient à passer au-dessus de cela pour ne conserver que la magie , on passe un moment délicieux.
Cet ouvrage est parsemé de grandes batailles qui passionneront les adeptes du genre, des épopées à coupées le souffle ; cependant j'avoue avoir été transporté par les belles histoires concernant les héros de ces temps anciens tel que celle de Turin Turambar ou de Maeglin, même si ce sont bien souvent des tragédies, de même ce récit est teinté de merveilleuses histoires d'amitié, de loyauté et d'amour, comme celle Elwing et Eärendil ou de Beren et Luthien.
Quelquesoit l'état dans lequel on ressort de cette lecture , on ne peut renier le formidable talent de cet auteur qui est parvenu à créer tout un univers avec une Histoire avec un grand H et où tout à une raison.
Le passage qui m'a le plus transporté est l'origine du monde avec la description des Valar, même s'il est un peu complexe de s'y retrouver sans prendre des notes. De plus les annexes très nombreuses en fin de récit permettent une meilleure compréhension et font perdurer la poésie et la magie du récit.
NOTE : 8 / 10
Une note un peu en deçà de mes sentiments de part la complexité de la lecture réclamant une grande concentration.
Il est maintenant plus que temps d'aller voir l'avis de mes camarades de lecture , c'est par ici :
* Fleurdusoleil ICI
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