Marcelle France « Mère Fatale », notre « MF », une femme ordinairement extraordinaire, une femme comme moi, une «F1» de maman, absolument enceinte jusqu’au cou a des envies de fraises, ou plutôt de sushis…
Les sushis rêvés
On parle fréquemment des envies pressantes de fraises en hiver, d’huîtres par 40°C milieu août, alors qu’en temps normal on grimace « mochement » si quelqu’un a la malheureuse idée d’en déguster face à nous ; des envies de cochonnailles quand on a scotché 10 ans avant la Déclaration Universelle des Droits de l’Animal au-dessus de l’évier de la cuisine ; voire un désir soudain de châtaignes crues (si, si je vous assure j’ai lu des trucs sur la question). Mais qui dira la cruauté d’une lancinante envie de sushis ? MOI, je vais la dire. Comme la population entière, enceinte ou non, le sait, les Sushis sont proscrits pour les futures mamans. Interdits par la loi. Pffff… j’ai cru en décéder.
Au cours de ma deuxième grossesse (durant la première, on en était au stade où les mots sushis/sashimis étaient carrément inconnus au bataillon), ce fut ma plus tragique frustration alimentaire.
J’ai dû tout faire, absolument tout, pour pouvoir me prouver et prouver à beau chéri, compatissant mais ferme, « zut, c’est « aussi » mon enfant !! », que je pouvais m’autoriser une minuscule soirée thème poisson cru. J’ai envoyé des mails à toutes mes copines de la planète ayant été enceintes une fois dans leur vie ; interrogé des gens au hasard dans la rue : « ne fuyez pas, c’est pour un petit sondage personnel » ; téléphoné à ma gynécologue puis à une amie sage-femme pour les supplier de me dire « que franchement ça n’est pas si grave » ; compulsé les documents sur Google jusqu’à l’arthrose; invoqué le dieu des poissons crus pour lui demander une dérogation spéciale, mais ce fut le grand silence. Nada. Mange tes lasagnes ma fille et oublie tes satanés sushis sinon tu vas finir par « nous faire » un bébé en forme de poisson.
Ne me restait plus qu’à abandonner cette bataille perdue d’avance en casant mon gros ventre devant la très sotte mais relaxante comédie « Chouchou » dans laquelle me semble-t-il, Gad Elmaleh a les mêmes goûts que moi. Je savais bien qu’un jour, on se trouverait un point en commun avec le beau Gad… Allo, Gad, tu viens manger des poissons pas cuits avec moi maintenant que je suis autorisée?
À suivre…
Zut j’ai raté les premiers épisodes : « MF 1», Être une maman pas facile, et ce dès le commencement, voyez quad MF2 est « tombée enceinte », où MF se heurte au corps médical et en ressort glorieuse quand le bâtonnet de MF4 dit oui… Reste à s’enquiller 38 semaines penchée, presque rien comparé ensuite aux vacances des MF, fini le véritable temps des vacances ! Et à peine rentrée de vacances elle emmène sa fille au musée. Ah, dur et sublime labeur que d’être mère… fatale absolument !
J’aime ! Mais c’est qui cette Marcelle France ?
Marcelle France c’est MF. MF est une Femme. MF est une Mère. Et inversement. Forcément brillante et pas seulement lorsqu’elle met des paillettes sur les yeux. Héroïque et fragile, optimiste et tourmentée, séduisante quand ça la tente, belle dehors quand elle s’y croit, belle dedans quand elle y croit, romantique quand ça lui chante, désirante quand ça l’enchante, douce ou implacable selon la circonstance, parfois délirante, forcément polyvalente, exténuée avec élégance (enfin elle le tente), imparfaite avec constance. Mère Fatale absolument.
Et en vrai, c’est qui ?
> L’auteur : Je retrouve Marcella sur son blog : www.bureaudemarcella.com
> L’illustratrice : Je retrouve Pépée sur ses blogs :
http://manetattitude.wordpress.com
http://ctoileherosbypepee.wordpress.com
http://tranchedenvie.wordpress.com
> Et nous aussi ! En Mères Fatales, véritables F1 de maman que nous sommes toutes, retrouvons-nous également sur le blog officiel des Mères Fatales et adhérons au groupe Facebook «Marcelle France, Mère Fatale». Allez, Çacéfé !