Résumé du livre : Qu'un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s'en moque désormais. Elle a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l'argent de son best seller, celui que sa sœur Iris avait tenté de s'attribuer, payant cruellement son imposture dans une clinique pour dépressifs. Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent ses nouveaux voisins, Joséphine semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas. Elle veille sur sa fille Zoé, adolescente attachante et tourmentée et observe les succès de son ambitieuse aînée Hortense, qui se lance à Londres dans une carrière de styliste à la mode. Joséphine ignore tout de la violence du monde, jusqu'au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de son quartier. Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression. La présence de Philippe, son beau-frère, qui l'aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Impossible d'oublier ce baiser, le soir du réveillon de Noël, qui l'a chavirée. Le bonheur est en vue, à condition d'éliminer l'inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d'immeuble, un élégant banquier dont le charme cache bien trop de turpitudes.
C'est très frustrant de lire du Katherine Pancol, je trouve. En effet, elle a le don d'écrire des histoires qui embarquent le lecteur sans qu'il s'y attende. Chaque fois que je me plonge dans l'un de ses livres, je m'abandonne pendant des heures à la lecture, j'enchaine les chapitres, je n'arrive plus à poser mon bouquin et faire autre chose.
Néanmoins, ses personnages m'agacent, ils me semblent trop caricaturaux, ils ne peuvent pas exister en vrai. Joséphine qui semble si parfaite comparée à sa garce de soeur, un scénario un peu tordu de serial-killer, des adolescents ultra raisonnables, ce n'est pas la vraie vie. C'est Dallas, c'est Santa Barbara, c'est Melrose Place et ça ne me parle pas.
Et c'est quand même frustrant d'arriver à lire quasiment d'une traite un roman tout en se disant que cela manque franchement de réalisme et que l'intrigue est carrément tirée par les cheveux.
J'aime? Je n'aime pas? Difficile à dire. Un roman agréable pour la période estivale, mais duquel il ne faut pas attendre grand-chose non plus.