Sigma vient de renouveler son 105 macro et ajoute un lot de nouveautés techniques à cette nouvelle mouture dont une importante qu’est la stabilisation. Quoi de mieux qu’un test terrain pour jauger des capacités de ce nouveau cailloux.
Geek-Trend m’a gracieusement prêté cette optique pour un test terrain et je les en remercie chaleureusement.
Je vous ferai grâce des caractéristiques techniques et vous invite à visiter la page dédiée à cette optique sur le site de Sigma
L’optique est livrée avec une housse de transport et sa sangle. Un pare-soleil en deux parties complète le kit. Une première partie dédiée aux utilisateurs de plein format et un complément pour les possesseurs d’APS-C.
Si vous avez l’habitude comme moi de stocker votre pare-soleil renversé sur l’optique, il faudra oublier cette pratique pour les « APSiens » et consacrer un logement de votre sac au rangement dudit pare-soleil. Pas très pratique tout ça, nos sacs étant suffisamment encombrés d’accessoires et de filtres en tout genre.
Le corps de l’optique fait un peu « plastique » mais paraît tout de même robuste. Je préfère de loin le contact de mon « vieux » 150 de la même marque.
A côté du 150, il est légèrement plus petit, mais plus encombrant avec son imposant pare-soleil. De visu, voici la différence affichée. (150 à gauche – 105 à droite)
Petit bémol, la fixation de ce pare-soleil est un peu légère, sans vrai verrouillage franc. En usage intensif, il faudra veiller à ne pas le perdre.
Les présentations faites, direction le terrain pour les premières images.
Le diaphragme à 9 lentilles délivre de jolis bokeh’s, dans la lignée du 150.
Les aberrations chromatiques sont bien maîtrisées. Quelques petites franges facilement corrigeables apparaissent sur les contre-jour violents. Aucune apparition de flare n’est à déplorer.
L’AF est rapide et silencieux mais à vrai dire, je l’ai peu utilisé, la proxi et la macro imposant un usage de la mise au point manuelle.
La bague de mise au point impose un peu de résistance au démarrage. Il faut souvent s’y reprendre à plusieurs fois avant de parfaire sa mise au point.
La qualité d’image est très bonne avec un piqué allant de bon à très bon en fonction de l’ouverture.
Je situerai le piqué optimal entre f/7,1 – f/9 mais je laisse aux spécialistes des bancs de mesure, le soin de parfaire cette analyse somme toute subjective.
La stabilisation est quant à elle redoutable et m’a permis de descendre dans les derniers retranchements au 1/30ème à main levée sans appui, là ou je ne sais difficilement descendre en-dessous du 1/160ème avec mon 150 non stabilisé.
Cette optique offre deux modes de stabilisation, le mode 1 classique et le mode 2 pour la stabilisation uniquement verticale afin de pouvoir réaliser un filé par exemple.
Pour conclure, je dirais qu’on ne peu rien reprocher à cette optique point de vue qualité d’image. Seuls les quelques bémols mécaniques (construction un peu plastique, pare-soleil, bague de mise au point) sont à classer dans les moins, mais certains préféreront le revêtement lisse alors que d’autres regretteront le revêtement « peau de pêche » des anciennes optiques. Je classerai sa légèreté comme un handicap pour ma part, aimant bien l’équilibre procuré par une optique assez lourde, mais tout ceci est affaire de goûts.
Des images valant mieux qu’un long discours, je vous laisse découvrir celles réalisées lors de ce test, l’objectif étant monté sur un Reflex CANON EOS 7D, les prises de vue étant faite en RAW.
« Toutes les images ont été développées sous LightRoom sans aucun apport de netteté ou d’accentuation. Seuls les niveaux de lumière et contraste ont été ajustés. »
Rapport 1:1 – f/9 – 1/50 – isos 200
F/4,5 – 1/400 – isos 200
F/7,1 – 1/400 – isos 200
F/7,1 – 1/125 – isos 200
F/7,1 – 1/250 – isos 200
F/7,1 – 1/160 – isos 200
F/5 – 1/1000 – isos 200
F/9 – 1/100 – isos 200
F2,8 – 1/1000 – isos 200
F/4,5 – 1/125 – isos 200
F/6,3 – 1/30 – isos 200
F/6,3 – 1/200 – isos 200
F/2,8 – 1/1600 – isos 200