(Source : Le Matin)
Le célèbre animateur de télévision, qui aura bientôt 82 ans, a dû être hospitalisé à Périgueux suite à un accident cardiaque survenu après avoir couru pour prendre son train.
Pierre Bellemare, qui aura 82 ans en octobre, est hospitalisé à Périgueux après un accident cardiaque dû à un essoufflement lors d’une correspondance en gare, a-t-il indiqué à l’AFP, précisant aller mieux tout en appelant la SNCF à se préoccuper davantage des personnes âgées.
L’animateur et producteur rentrait chez lui à Bergerac jeudi dernier et n’avait que quelques minutes pour prendre la correspondance entre le TGV et le TER en gare de Libourne (Gironde). Or il avait une place dans le premier wagon de ce double TGV, et le TER était garé derrière la dernière voiture de ce TGV, soit plusieurs centaines de mètres à parcourir à vive allure.
« J’ai eu un petit accident cardiaque, quand ma femme m’a vu à la gare de Bergerac elle m’a conduit chez mon médecin qui m’a fait aussitôt hospitaliser », a-t-il raconté, assurant toutefois en riant « n’avoir rien d’un gisant ».
Pierre Bellemare, qui a subi un triple pontage il y a 22 ans, doit rentrer chez lui lundi, et repartir à Paris mercredi. Il a prévu d’enregistrer vendredi et samedi 10 émissions de la série « Les enquêtes impossibles » diffusée sur NT1.
« Pour l’instant, il a été décidé qu’on me conduirait à Libourne », a-t-il précisé, afin d’éviter cette correspondance périlleuse.
Plus généralement, Pierre Bellemare a indiqué « n’avoir jamais compris pourquoi la SNCF mettait des horaires de correspondance aussi courts », et « ne prévoyait rien pour les gens âgés », alors même que « notre civilisation permet de vieillir plus, et que de plus en plus de gens de 80, 90 ans, prennent le train, qui est un moyen de transport sécurisant auquel ils sont habitués ».
« Quand une dame de 75 ans tire sa valise sur les 400 m d’un double TGV, ça fait du chemin », a-t-il constaté, observant que les personnes âgées doivent souvent compter dans les gares sur « d’autres passagers complaisants, étant donné qu’il n’y a aucun employé de la SNCF pour les aider ».
Il a noté que, dans les aéroports, il y a au moins des trottoirs roulants, et il a regretté le temps où l’on pouvait apporter sa valise en gare en avance, et la récupérer à la sortie sans avoir eu à la porter.