Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 2011
Durée: 1H30
L'histoire: Un homme est victime d'une terrible prémonition, laquelle permet de sauver ses collègues de l'effondrement d'un pont. Lui et ses amis n'étaient pas censés survivre. Bientôt, la mort tente de reprendre leurs âmes.
La critique d'Alice In Oliver:
Cela fait bien longtemps que l'on n'attend plus grand chose d'un nouvel épisode de la saga Destination Finale, depuis le troisième chapitre en vérité.
Cette franchise semble suivre la même trajectoire que celle empruntée par Saw et ses nombreux opus. En résumé, au même titre que la saga Saw, la série Destination Finale perd peu à peu de son intérêt au fur et à mesure des épisodes.
L'annonce d'un Destination Finale 5 n'avait donc rien de particulièrement excitant. Seul intérêt: la présence d'un certain Steven Quale derrière la caméra, le cinéaste ayant été biberonné à l'école James Cameron.
Mais bon, en dehors de cela, pas grand chose à signaler. On prend les mêmes et on recommence.
Destination Finale 5 n'échappe donc pas à la règle. Pourquoi changer une formule qui rapporte du pognon ?
Encore une fois, inutile d'attendre la moindre surprise ou des personnages intéressants, la psychologie de nos héros étant largement laissée de côté.
Mais peu importe, les fans hardcore de la saga sont peu exigents et réclament seulement des morts toujours plus impressionnantes.
D'ailleurs, le début de Destination Finale 5 est assez convaincant. La séquence de l'effondrement d'un pont, avec une succession de morts toutes plus horribles les unes que les autres, délivre largement la marchandise.
Les fans de la franchise seront donc en terrain connu. Toutefois, après 15 premières minutes limite apocalyptiques, la suite de Destination Finale 5 devient incroyablement routinière.
Pire encore, le film propose quelques twists assez saugrenus, à l'image de ce protagoniste pétant les plombs et assassinant ses propres amis pour échapper à la mort. Mouaif... Visiblement, la saga semble incapable de se renouveler et montre de sérieux signes d'essoufflement. Tel est le terrible constat de ce cinquième chapitre terriblement vain et à l'image de son prédécesseur, déjà fort médiocre.
Bref, il serait grand temps que cette saga s'arrête.
Note: 04/20
Note naveteuse: 14/20