A la visée d’une sommité improbable, un déclic psalmodié à l’image du souffle tempéré, une prise à partie mal pourvue et finalement, un laps d’ardeur consacré en vue de ne ménager que la partition subséquente au devoir, la décrispation de la chaîne de résolution des substrats économiques, sonne comme un butte à tout, si elle ne veut se révéler dans le creux de l’incapacité active, de l’incohérence déstructurante, et la lassitude profanatrice des règles et principes, qui sied aussi bien à la promptitude et à l’urgence, qu’à la régulation, la planification, et une forme de symbiose vouée à cumuler de part et d’autre, les options évolutives en contrat profond avec la spécificité qui ressort de, et fonde, notre modèle paradoxal de développement.
A ceci près, devant une large perception de la gamme des paramètres à contenir pour stopper la dépréciation de la monnaie Guinéenne, contenir l’inflation qui culmine sans cesse, au delà, des deux chiffres et relancer une croissance, qui vascillait aux alentours environ de 5% une moyenne annuelle au cours des années 1990-2000 et qui de nos jours, peine à atteindre 2% du PIB, l’émergence de la nécessité d’une cure de jouvence, pour remettre à flot, les caisses de l’état, s’impose, interpelle et alerte au demeurant, les acteurs à la fois économiques et de tous bords, à pallier, à une déficience accrue, du pouvoir d’attractivité, d’impulsion et de remodelage, du cadre législatif à l’observance du panel constitutif des doctrines structurantes.
Sur le plan du budget en son volet investissement, il est plus que regrettable, que l’accroissement du déficit budgétaire, n’ait pas été consacré aux investissements des grands travaux, et dans la production de biens et services, de sorte à créer de l’emploi, stimuler la demande sur le marché local, car, en confortant l’offre, on réduit le poids de l’importation sur la réserve des changes, et promeut les produits locaux, dans le but de relancer la croissance à partir de l’investissement intérieur. A savoir que la seule solution qui vaille, et qui mette à l’abri tant soit peu, de la conjonction et prémunit contre les effets pervers d’une récession ou d’une crise, réside dans la productivité locale.
Quoi que ces dernières années, on aie procédé croit-on de bonne foie, à une augmentation salariale à Conakry, mais d’entrée, non compensatrice des errements du levier de la croissance, au regard de l’évolution de l’indice des prix à la consommation sur place, gisant sous le poids d’une inflation tirée et entretenue apparemment par le coût. Ce qui n’a occasionné l’éclatement d’aucune bulle dégraissive de la ponction remédiant à la déchéance.
Donc, aucun effet immédiat, n’a pu en résulter, sauf que le problème s’est posé en d’autres termes, à savoir: la flambée du prix du pétrole, dans un pays qui présente des déficits en tous genres, car au lieu, de localiser, les secteurs, dont le subventionnement cautionnait la survie même de l’état et confortait au quotidien la vie de la population, tels que les transports publics, l’état s’est lancé dans une course folle à la prédation, croyant que la force publique suffisait à elle seule, à ramener à de meilleurs sentiments les agents économiques du marché parallèle des changes.
Ainsi, en faisant venir d’entrée, une société de transport public, on baisse le coût du transport de sorte à dégraisser le budget des ménages consacré au transport, afin qu’ils réorientent cet excédent vers la satisfaction de leurs besoins, sur le marché local. Là, on aurait vu se répercuter sur l’épargne des ménages, l’augmentation salariale.
Partant, l’effort de stabilisation économique, doit se situer à la fois, en amont et en aval, des décisions qui l’accompagnent, et surtout une bonne compréhension du comportement des consommateurs.
Quoi qu’il en soit, les défis de la relance économique, sont de loin, ceux scruter pour l’heure, pour le simple fait, que la marge de manœuvres conférée aux nouveaux dirigeants, semblait à la hauteur du défi. Pour cause, les fonds des audits, des sources d’évasion fiscales détectées, des postes fictifs de la fonction publique et des créances de l’état, devraient immédiatement être affectés, pour la constitution d’un fonds spécial dédié à la réforme et à la restructuration, éventuellement pour doter de caisses de fonctionnement toutes structures mises en place, pour le redressement et la stabilisation. C’aurait été, une décision rapide, courageuse et pragmatique pour booster hors du cadre morose, les structures économiques…etc
Sur le plan de l’agriculture par exemple, un impératif s’impose, c’est non seulement l’assistance technique aux producteurs locaux à travers la mise à leur disposition d’une ingénierie fiable, mais aussi et surtout, la création d’une filière, qui doit utiliser des entrepôts locaux, préfectoraux et régionaux, pour le regroupement à des fins d’achat, de la production locale et son drainage vers les marchés pour leur écoulement. Une piste sérieuse pour décloisonner la production locale.
N’est ce pas un nouvel truc à tract? D’après Corneille dans le cid, je cite » Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années ».
à suivre…
Ces fils de pute, suivent tout en direct et en ligne, au point que mon blog mentionne ma résidence aux USA, alors que je suis bel et bien à Paris. Quel système de pillage et de prédation?