La Révolution appartient à Free et à personne d’autre !

Publié le 01 septembre 2011 par Brokenbird @JournalDuGeek

Petit excès de zèle de Free qui a assigné Numericable devant le tribunal de commerce de Paris pour avoir utilisé le terme « Révolution » dans sa communication « La révolution du Mobile », et qui lui réclame pas moins de 10 millions d’euros !

Retour en mai dernier où Numericable avait lancé une compagne de buzz annonçant la Révolution du Mobile pour finalement nous sortir un forfait plus ou moins intéressant couplé à un abonnement internet chez le FAI. À l’époque Free avait déjà annonçait que la « Révolution » c’était chez eux et pas ailleurs via ses avocats. Hier, un message sur le compte Twitter de Numericable annonce que « La révolution du mobile continue ! » Free n’a pas rigolé une seconde fois et a aussitôt envoyé un huissier chez Numericable pour porter une assignation devant le tribunal de commerce de Paris, en demandant 5 millions pour le détournement d’image et 5 millions pour l’affaiblissement des efforts publicitaires de Free !

Une réaction tout de même totalement disproportionnée de Free qui risque décorner son image de révolutionnaire, surtout que rappelons-le, Free ne propose pas encore d’offre mobile… Puis la révolution, tout le monde peut la faire non ?

« Cette propagation sur ces réseaux sociaux (…) a pris une très vaste ampleur puisque plus de 50.000 messages ont été envoyés sur Twitter et ont touché plus de 300 000 personnes, la page Facebook ayant enregistré quant à elle plus de 2600 intervenants », décompte Free dans l’assignation.

Free souhaite ainsi « obtenir la réparation d’un préjudice constitué par le détournement de son image et l’affaiblissement de ses propres efforts publicitaires et commerciaux. »

« Cette communication parasite laisse penser que c’est Free elle-même qui organisait le suspens en faisant mine de se plaindre via son avocat ce qui laisse planer de sérieux doutes sur ses pratiques commerciales. Cela donne une bien piètre image de Free car il faut reconnaître qu’il faudrait être particulièrement vicieux pour organiser une campagne marketing puis mandater son propre avocat pour faire ensuite semblant de s’en plaindre ! »

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