Posté par fdesbordes dans : humeurs et deshumeurs existencielles , trackback
Pour tout l'or du monde je ne voudrais pas me séduire car voyez-vous, je suis atteinte d'un bien curieux syndrome : celui de la sonnette-qui-coince.
Alors qu'est ce que le syndrome de la sonnette-qui-coince me demanderez-vous ?
Vous êtes Y, quelqu'un de somme toute plutôt normal et comme vous n'avez pas fait voeu de chasteté, fatalement, vous rencontrez des individus (X pour la démonstration).
Ces X vous font des signes, agitent la main puis les bras (un peu comme dans Top Gun, ceux qui sont le ponton du navire et qui guident les avions à réaction pour les faire atterrir), et puis après ils vous font des signaux de fumée (genre danse avec les loup, " houhouhou viens manger du boeuf séché dans mon tipi ").
Là, vous pensez " OK je vais sonner à la porte, on va peut-être m'ouvrir ". Vous avancez dans l'allée, vous arrivez devant la porte d'entrée et tout à coup, un sursaut de conscience impromptue jaillit : " mais les signaux de fumée c'était pour sonner à la porte ou juste pour souhaiter une bonne journée ?? ".
Ahhh...l'angoisse terrible du mauvais décodage des signaux de fumée...
Alors vous vous retrouvez comme un imbécile, les doigts crispés à 2 mm de la sonnette, en train de suer sang et eau pour éviter de faire quelque chose de stupide, et comme vous êtes un imbécile en matière de sonnette jusqu'au bout des orteil, vous criez très fort : " heu... je pense que je vais appuyer sur la sonnette... Si vous voulez vous ne m'ouvrez pas, ou bien vous m'ouvrez, enfin bon, voilà quoi... ".
C'est ça le syndrome de la sonnette-qui-coince. Et en plus ça donne des crampes aux doigts...