Bien loin de l'effervescence liée au dernier jour du mercato, où on a vu de drôles de choses et un entraîneur français, blessé par un 8-2, subitement trouver de "bons joueurs" un peu partout, le marché de Man Utd s'est bouclé dans le calme et la sérénité.
Notre mercato était donc bel et bien bouclé à la fin du mois de juin ! Deux mois de négociations n'ont pas suffi pour attirer Sneijder à Old Trafford. Selon de nombreuses sources, le désaccord se situait au niveau du salaire du joueur, supérieur à celui de Wayne Rooney. Si tel est le cas, nous avons bien fait de ne pas céder à de telles revendications. Pour d'autres, c'est le transfert de Samuel Eto'o vers le prestigieux club russe d'Anzhi Makhatchkala qui a fait capoter l'affaire. L'Inter avait besoin d'argent, mais ne voulait pas se séparer de ses deux stars en même temps. C'est une des raisons évoquées aujourd'hui par Wesley lui-même :
Oui, j’étais tout proche d’un départ. Nous avons parlé de cela à plusieurs occasions. La situation était simple, l’Inter devait vendre un joueur. Eto’o ou moi. United est un des plus grands clubs au monde, alors ce n’était pas une mauvaise option, mais je ne me sentais pas dans l’obligation de partir. Au final, je suis toujours en Italie, et ça me convient très bien.
En gros, il n'a pas eu le choix... Enfoirés de russes ! Tant pis pour lui, United survivra sans lui. Comme l'ont fait savoir certains supporters lors de la rencontre face à Tottenham ; Who needs Wesley, We've got Cleverley. Si Sir Alex pensait que nous avions un besoin urgent de solutions à ce poste, il aurait fait le nécessaire. Fin d'un des feuilletons de l'été les plus barbants de ma vie de supporter.
Outre cette idylle qui en restera donc au stade du fantasme, nous devons nous réjouir ! Notre équipe a accueilli trois renforts de choix, dont deux se sont avérés directement efficaces, jouant comme s'ils avaient toujours été des Red Devils. Directement lancés dans le grand bain, Ashley Young et Phil Jones ont déjà prouvé qu'ils avaient tout pour réussir dans cette nouvelle jeune et talentueuses équipe bâtie par Fergie. David De Gea connaît des débuts plus délicats, mais quel gardien de 20 ans changeant de pays, de langue et de culture, succédant à l'un des plus grands gardiens du monde dans l'un des plus grands clubs du monde, ne subirait pas le poids d'une telle pression et n'aurait pas besoin de quelques mois d'adaptation ? Van Persie a déjà fait sa connaissance, d'autres suivront...
A ces trois renforts, il faut ajouter les retours de prêts de Cleverley et Welbeck, la confirmation Smalling et un Wayne Rooney complètement retrouvé après la pire saison de sa déjà longue carrière. Ce United nouveau, certains en ont fait les frais : O'Shea et Brown sont allés chercher du temps de jeu tous deux à Sunderland, pendant que Gaby Obertan est parti vers Newcastle. Hargreaves a proposé de jouer gratuitement avant de rejoindre les Citizens pour y jouer 40 matches, ou pas. Et bien sûr, Scholes, Van der sar et Neville nous ont quittés pour une retraite bien méritée.
Résultat : United compte 9 points sur 9 après trois rencontres, trône (déjà) à la première place de la Premier League et déploie un football chatoyant, rapide, inspiré et magique, à certains moments. Tout cela alors que son calendrier de début de championnat était l'un des plus compliqué de ces dernières années...
En résumé :
IN : Young, Jones, De Gea
Retours de prêts : Cleverley, Welbeck, Macheda
OUT : Brown, O'Shea, Obertan, Hargreaves
Prêté : Bébé
Retraités : Neville, Scholes, van der Sar
Et voici donc l'équipe qui devra défendre son titre et tenter d'atteindre une quatrième finale de CL en cinq ans :
Gardiens : De Gea, Kuszczak, Amos
Défenseurs : Ferdinand, Vidic, Rafael, Evra, Fabio, Smalling, Evans, Jones
Milieux : Anderson, Cleverley, Fletcher, Carrick, Park, Nani, Young, Valencia, Giggs, Gibson, Pogba
Attaquants : Rooney, Chicharito, Berbatov, Welbeck, Owen, Macheda, Diouf
On a vu pire, non ?
GLORY GLORY MAN UNITED