Alors que le Parlement s’est montré réellement opposé à l’idée d’une taxation supplémentaire appliquée aux parcs à thème, celle des mutuelles santé continue à générer de vifs débats. En effet depuis maintenant une semaine, nous ne cessons pas de dévoiler des nouvelles informations à propos du mécontentement global des mutuelles santé quant à cette décision Gouvernementale. A ce propos, il convient notamment de citer le courrier adressé par le Président de la Mutualité Française qui réunit quasiment chaque mutuelle santé travaillant en France. Il est également possible d’évoquer le communiqué de presse publié par le Groupe Istya à travers la MGEN qui conteste farouchement l’idée d’une taxation accentuée des mutuelles santé en raison du risque de déstructuration du système de protection sociale Français au détriment des plus démunis. Il s’agit d’ailleurs d’une crainte qui fait parfaitement écho aux récentes révélations indiquant que 8 millions de Français vivent en dessous du seuil de pauvreté sur le territoire hexagonal.
Or aujourd’hui, nous assistons à une étape supplémentaire dans le cadre de ce combat engagé par les mutuelles santé et plus globalement par l’ensemble des acteurs du monde social. En effet, une grande tribune publique a été publié dans le Journal Le Monde à l’initiative commune du Président de la Mutualité Française, de la CFDT et du Collectif interassociatif sur la santé. Il est en conséquence intéressant d’en citer un très court extrait afin de comprendre le caractère aussi solennel que vindicatif de cette tribune : « Parmi les mesures annoncées, figure une nouvelle augmentation de la taxation des contrats d’assurance maladie complémentaire : + 1,1 milliard d’euros en 2012, faisant suite à une hausse de même montant en 2011. Depuis 2008 et en tenant compte de cette charge supplémentaire, les taxes frappant les organismes d’assurance maladie complémentaires auront été multipliées par 20 ». Il s’agit effectivement d’une augmentation particulièrement importante mais dont le fondement est surtout très discutable. Il est assez surprenant de prétendre au financement de l’Assurance Maladie en taxant davantage les organismes qui essaient de compenser ses lacunes grandissantes.