Entre ses 20 et ses 25 ans, Judith a connu dans sa vie une parenthèse douloureuse. Une parenthèse de souffrance, de perte de soi-même, de désespoir, engendrée par une maladie épileptique causée par une tumeur cancéreuse. D'abord des petites pertes de mémoire, puis comme un cerveau qui est grignoté, des troubles du comportement et de la vision. La fin d'une vie sociale et le début d'un parcours médical orienté par le docteur Pramalé, vers des tests puis une lourde opération du cerveau par un dispositif novateur de gamma neurochirurgie. Les suites furent atroces, mais il ne fallait pas perdre espoir...Lutte, renaissance et amour.Elodie Durand, même si elle a pris son second prénom pour écrire sur cette parenthèse de sa vie, raconte de façon très simple, détaillée et intime également, sa lutte difficile contre cette maladie rare, sournoise, délicate, rampante. Et puis aussi sa renaissance, des années plus tard, ses réapprentissages, l'espacement et la disparition de ses crises d'épilepsie, ses retrouvailles avec un passé. La parenthèse, c'est aussi et peut-être avant tout un très bel hommage d'amour rendu à sa mère, celle qui l'a soutenue jour et nuit, dont la patience l'a accompagnée partout, sa mère-courage qu'elle revoit dans ses rares souvenirs.
Un témoignage rare et fort, objet d'un lourd travail de l'auteure sur elle-même. Lourd mais sûrement salvateur.L'avis d'Yvan - Sin CityL'avis de Choco - Le grenier à livres