Ce soir, dans le métro qui m’emmenait à la gare, je ne m’en suis pas aperçue tout de suite, comme souvent, lorsque collé aux autres avec gêne, votre “espace” d’intimité étant violé, vous essayez de penser à autre chose… Un black chantait, accompagné de sa guitare, le dos contre la vitre, le temps de plusieurs arrêts, calmement… Je prête l’oreille et me délecte, car il chantait bien, et surtout il chantait un air qui ne m’a pas quittée, qui m’a suivie dans le train et m’accompagnera encore ce soir, dans le sommeil… Vous le connaissez tous.
Sans trop en faire… je lui ai donné un peu de ferraille, ai voulu lui dire merci sans même pouvoir le murmurer, mais les yeux sûrement brillants, nous avons échangé plusieurs sourires, d’une sincère compréhension… Et ça… c’est bon.
“Won’t you help to sing these songs of freedom
Cause all I ever had…redemption songs, redemption songs
Emancipate yourself from the mental slavery
None but ourselves can free our minds
Have no fear for atomic energy
Cause none a them can stop the time“
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble