Destination Finale 5, un film de Steven Quale, interdit au moins de douze ans.
De tout jeune, tous les fans de films d’épouvante rêvent de vivre et aller voir en salle une licence à succès. Apres que le jigsaw du célèbre Saw (surnom du tueur dans le film) nous ait laissé pantois, nous avons pu frôler la mort de différentes façons plus ou moins probantes grâce à la saga Destination Finale.
Auguré de façon magistrale en 2000 par James Wong, la mort nous as livrée des épisodes plus ou moins divertissants (tel le second, épisode le moins aimé par les fans). La 3D ayant ses plus beaux jours devant elle depuis quelques temps, l’épisode 4 fut le premier à connaitre ses affres envoyant sang et crane devant l’oeil du spectateur apeuré et hurlant de plaisir.
Ne dérogeant pas à la règle, le dernier épisode en date nous gratifie d’une 3D superbe et ce, dès le générique de début. Chaque nouvel épisode d’un film de saga est attendu par les fans par un toujours plus, par de nouveaux meurtres plus créatifs, et par une quantité plus impressionnante.
La destination finale cuvée 2011 étant la cinquième, dès la scène d’introduction si fameuse dans ce genre de film, je peux vous assurer que la dose d’adrénaline attendue est obtenue sans soucis.
Devant traverser un pont pour se rendre à un séminaire d’entreprises, l’un des employés as soudain cette fameuse prémonition que le pont va s’écrouler et va tuer les participants un par un. Sauvant les occupants du bus, la mort va les rattraper à son habitude. Dans le fond et la forme, certains penseront encore un scenario hollywoodien pour teenager pop-corn écervelé ou aficionados de film d’épouvante heureux seulement car il y a du sang à foison mais il en est rien. Chaque « mort » est dilué avec une dose de suspense intense, avec une surprise à la clé.
Un scénario des plus alambiqués avec un twist final infernal (pour le trouver plus succulent, rajouter la vision des épisodes précédents), et surtout la boucle est bouclée. Il y a des nouvelles unités de lieus, des personnages au passé et au futur rattaché entre eux dans l’infernal jusqu’au point de non-retour.
La musique pour une fois n’est pas aussi omniprésente pour nous faire pressentir qu’une atrocité veuille bien venir nous titiller la rétine. Et surtout spectacle supplémentaire, la 3D est vraiment probante et vous assène les tripes et autres au plus près de vos sièges.
La présence de Tony Todd (célèbre Candyman) dans le rôle du coroner, vous offre un spectacle des plus total. Sur l’affiche du film, il est noté « le meilleur de toute la série ». L’accroche est bonne tant je le pense (en tant que fan de films d’épouvante) aussi.
Et surtout, prenez garde en rentrant chez vous !