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Concours en médecine: La réforme impossible ?

Publié le 21 février 2008 par Le Petit Docteur
040a55a7f23d89c649cdb92d835a3828.jpgQuand j'ai passé le concours de première année en juin 1989 : la sélectivité était en gros de 1 sur 4 à Rouen.
Assez jouable à l'époque mais impensable aujourd'hui.
Je m'y suis pris quand même à deux fois mais c'est finalement passé.
Les éléments essentiels de la sélectivité dans ces temps reculés étaient :
- la capacité à apprendre par cœur l'anatomie humaine et l'histologie-cytologie.
- de savoir aussi résoudre quelques problèmes d'optique, de mécanique des fluides et de chimie.
C'était à peu près tout.
Le concours en poche. Je me rappelle très bien du discours du doyen de la fac de médecine à la rentrée de septembre venu devant les troupes fraiches nous dire :
" Dans cet amphi, seule une grosse moitié exercera en temps que médecin praticien. Le reste, vous travaillerez dans les labos ou dans l'industrie. Il faut le savoir dès maintenant."
Ça commençait bien...
C'était l'époque où on avait décidé qu'il y avait trop de médecins.
On avait donc diminué le numerus clausus. On achetait le départ en retraite des médecins à 60 ans avec quelques aides financières.
Aujourd'hui, on fait l'inverse (augmentation du numerus claussus) tout en essayant de décourager les étudiants de venir.
On prévoit de les laisser en chemin en janvier après un examen barrage.
Que feront ils du reste de leur année ?
Regrouper tous les concours dans une même première année ? (pharma, médecine, sage femme, infirmière ...)
Voilà qui témoigne de l'ineptie pédagogique de cette première année.
Quelle solution alors ?
Faire un concours mi sur dossier, mi examen à l'entrée comme dans d'autres pays : cela signerait la fin de l'accès à tous de l'université après le bac.
Développer et promouvoir (ndlr: mettre des sous) d'autres filières toute aussi valorisante plutôt que tous s'engouffrer dans le même cursus.
N'est ce pas aussi l'échec ou les insuffisances de l'orientation des élèves à la fin du lycée ?
En plus, les survivants du concours font-il de bons médecins au final et quid des spécialités délaissées à l'issue du parcours par ces mêmes étudiants ultra-sélectionnés....
Pas simple vraiment.
Valérie Pécresse face au "gâchis humain" de la première année de médecine
LE MONDE | 21.02.08
© Le Monde.fr
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Couverture "maronnier" du nouvel Obs de cette semaine.
Y pas que la médecine ...M'enfin !

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