Yingluck et les garçons...

Après l'histoire du Prince et de son avion, l'autre feuilleton de l'été, en Thaïlande, c'était l'accession au poste de premier Ministre de la jolie Yingluck.
Il a d'abord fallu confirmer sa victoire aux élections, puis prêter serment devant le Roi, en uniforme blanc, constituer son cabinet, et enfin, présenter ses priorités:  "Elle a plaidé pour la relance de l'économie et la réconciliation nationale après cinq années de turbulences politiques et  promis de lutter contre la drogue et la traite des êtres humains". Consensuelle...
Le tout...sous le feu quasi permanent des critiques. De tout bord: ses adversaires politiques, bien sûr, les féministes, ensuite (ici)... Et supporter de voir son discours de politique générale éclipsé par le voyage au Japon de son frère...(ici)
Je ne suis pas une spécialiste de la politique thaïlandaise, je n'y connais même rien, et saurais bien me garder d'avoir un quelconque avis sur les programmes politiques des uns et des autres.
Mais j'ai comme une sorte de sympathie pour cette fille (ben oui, elle est à peine plus âgée que moi!!) au vu de tout ce qu'elle doit encaisser, au-delà du jeu politique normal (attaques sur ses promesses électorales ou son programme), régulièrement considérée comme une "poupée", voire "une poupée manipulée", d'autre fois comme un" clone" ... 
Et chacun d'y aller de son conseil conseiller, comme sur cette une de TheNation 

Et quand je vois cette photo de son cabinet, où elle est globalement cernée par les vieux potes de son frère, ou  par les leaders des quatre autres partis avec qui elle s'est alliée... Sûrement pas simple... Une porte-parole quand même, qui doit être sa meilleure amie (la seule personne de sa génération quasiment...), une directrice de cabinet, et une ministre de la culture: 3 femmes. Avec elle, ça fait 4.
Néanmoins, je ne suis pas sûre qu'il faille trop la sous-estimer. Même si elle est novice en politique, même si elle a bénéficié de son nom et de la fortune familiale, elle était quand même PDG (Présidente du groupe SC Asset Corp., une entreprise d'immobilier de l'empire familial) avant de s'engager,certes poussée par son frère. Mais "elle a (aussi) su tirer parti de la notoriété de sa famille et plus particulièrement de celle de la notoriété des hommes qui la composent" pour accéder à cette fonction suprême... 


Sources: 20Minutes, RFI, TheNation, LePetitJournal,  LeMonde, LeParisien,