Let’s Kill Hitler
Saison 6, Episode 8 sur 13
Diffusion vo: BBC 1 – 27 août 2011
Le docteur embarque ses compagnons pour aller tuer Hitler !
Ca y est, c’est reparti pour 6 épisodes de River Who … euh Doctor Who. Pardon, j’ai tendance à confondre depuis quelques temps tellement River est mise en avant, ce qui n’est pas à ma plus grande joie tellement je ne suis pas le plus grand fan du personnage.
Donc cette semaine, Melodie devient River. Steven Moffat boucle une partie des questionnements sur la fille de Amy. Et, honte sur moi, j’ai trouvé plutôt sympa les multiples auto-influences. Parce que Mel était la meilleure amie (sortie de nulle part) de Amy, elle a appelé sa fille Mel qui devient donc River parce que le docteur l’appelle River parce qu’elle était intervenue en tant que River auprès de lui et en tant que Melody auprès de Amy. C’est difficile à expliquer sans dessin avec des gros cercles dessus. Mais vous m’avez compris que j’ai raison hein (formule peu française mais private joke que Maxx comprendra).
Par contre, comme un peu tout le monde, Mel, caca. Oui, c’est dit grossièrement mais ce n’était juste pas possible ce personnage antipathique au possible pour moi. D’ailleurs, la Mel post régénération, ce n’est pas mieux. Trop extrême, trop sauvage, tout ça parce que personne ne veut croire que tout est à cause du docteur, cet homme mystérieux plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur (et là, c’est quand même super porno quand même). On va donc dire cet homme mystérieux qui voyage dans une boite bleue plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur. Là encore, j’ai bien aimé le fait que Mel devienne obsédée du docteur parce que Amy lui en a parlé. Cela a une influence certaine par la suite, lorsque Melody comprend qu’elle a fait une erreur en suivant son conditionnement et en tuant le docteur.
Et là, je bloque déjà plus. D’une part parce que le retournement de Melody et la « naissance » de River est beaucoup trop rapide (et quand même très clichée). Et d’autre part, parce que j’ai trouvé « l’agonie » du docteur extrêmement longue et mal jouée par Matt Smith. Le second point (mal joué) ammant probablament de pair avec le premier. Et cette longueur vient du fait qu’on connait la fin, c’est à dire qu’il ne meurt pas là, dans une salle étrangement déserte en plein Berlin en 1938. D’ailleurs, il ne meurt pas plus en avril 2011 dans l’Utah selon moi et beaucoup de monde, le tout faisant parti d’un plan du docteur puisqu’il sait qu’il doit mourir à cette date. Donc, toute l’ouverture du 6.01 n’est qu’une mise en scène, mise en scène qu’on pouvait déjà deviné dès cet épisode, avec le coup des lettres dont celle qu’il s’envoit à lui-même plus jeune et la devise que le docteur ment, le mensonge pouvant prendre la forme de mots mais aussi de mise en scène.
Au final, on aura donc eu une River qui n’aura eu que 3 incarnations: une petite que j’aurais aimé voir plus développé, une version Mel bien chiante et River qui a de moins e nmoins de msytère puisqu’on sait maintenant à peu près tout sur ses origines, l’origine de son nom, sa mort, le pourquoi elle paraitra plus jeune lors de sa mort, l’origine de sa fascination pour le docteur, ainsi que le pourquoi de l’archéologie. Il ne reste finalement plus rien à découvrir sur elle. On peut arguer du mariage mais cela doit être un simple fantasme dû aux multiples spoilers que les deux lignes temporelles opposées se mangent. Il ne reste plus qu’à découvrir comment elle est arrêtée et comment elle est impliquée dans le plan de la mort du docteur, et pourquoi le docteur veut faire croire à sa mort dans l’Utah en 2011.
A coté de celà, il y a le Hitler du titre qui est bel et bien Adolphounet. Mais il tient plus du gimmick et de l’accroche qu’autre chose puisque son cas est expédié en 5 minutes chrono, avec sauvetage par le docteur sans le faire exprès, punch de Rory, et direction le placard. Tout cela reste ponctué de bonnes répliques drôles et efficaces mais voilà, il ne reste qu’un argument humoristique. Cela aurait été beaucoup plus osé de montrer qu’indirectement, le docteur, Rory ou Amy, voire les policiers temporels auraient eu une incidence sur l’histoire telle que nous la connaissons, qu’ils soient à l’origine du Hitler que nous connaissons. Cela n’aurait pu amener qu’un plus et une utilité autre qu’attiser la curiosité du téléspectateur en promotionnant lourdement l’épisode là-dessus.
A coté de cela, on a donc nos policiers temporels (oui, je vais les appeler comme ça) que je vais extrapoler comme des descendants de Rex Matheson de Torchwood. Bourrins et sans reflexion, et un peu très con sur les bords avec leur systême d’extermination qui peut les tuer eux-même si Windows 5862 buggue, ce qui arrivera forcément. Et leurs actions ont assez peu de sens, ou alors leur compas temporel déconne vraiment puisqu’ils sont là trop tôt pour Adolphe et pour River puisqu’ils sont censés faire payer les crimes aux pires criminels, juste avant leur mort effective. Et là, pour les deux, on en est quand même loin. En plus, je ne veux pas dire, mais ils tuent quand même un garde avant de laisser trainer leur super robot hyper développé …
Et c’est dommage qu’ils n’aient pas été plus développé. Ou plutôt qu’ils n’aient eu aucun développement. Ils en mériteraient plus. Peut-être ultérieurement, qui sait ? Mais j’aime assez l »idée que le docteur n’est pas le seul à voyager dans le temps et cela mériterait d’être développé, voire de le raccrocher plus ou moins d’une manière ou d’une autre à Jack Harkness aussi. Pourquoi pas ? Il faut juste les rendre moins cons et plus responsables.
Mais là, dans l’épisode, ils ne servent à rien à part fournir un moyen d’achever la transformation de Melody en River. Au moins, c’est fait de façon réussi sur le plan technique parce que je trouvais les changements de tête du robot très réussis visuellement parlant.
Bref, 6.5/10
L’épisode possède des bons dialogues, un bon rythme et amene son lot de réponses au sujet de River. Le problème reste que l’ensemble fait quand même trop balancé avec des à-cotés superflus qui auraient pu chacun offrir un épisode complet intéressant, que ça soit avec la thématique de l’influence ou non sur des évènements historiques ou l’histoire de la police temporelle. Du coup, là, ils sont quand même un peu gachés pour une réutilisation dans un futur proche.