genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1987
durée: 1h20
l'histoire: Après une guerre atomique qui a ravagé la Terre, deux femmes et trois hommes découvrent un laboratoire, théâtre d'expériences horribles. Très vite, le petit groupe est attaqué par un étrange mutant.
la critique d'Alice In Oliver:
Il y a des nanars qui bénéficient d'un statut très particulier, celui de film tellement mauvais qu'il en devient étrangement bon.
Indéniablement, Creepozoids, réalisé par David DeCoteau en 1987, est de ceux-là. Inutile de préciser que cette série B (pour ne pas dire série Z) s'inscrit dans la mouvance du premier Alien, le talent et le pognon en moins.
Dans les années 80, bon nombre d'ersatz gores et horrifiques tenteront d'imiter, avec plus ou moins de succès, le film de Ridley Scott.
Dès son introduction, Creepozoids annonce son décor post-apocalyptique. Attention SPOILERS ! La Terre a été décimée par une guerre atomique.
Seuls quelques survivants humains subsistent. Mais d'autres ont eu moins de chance et se sont transformés en mutants décérébrés et affamés de chair humaine.
Creepozoids suit alors les aventures de trois hommes et de deux femmes, qui échouent un peu par hasard dans un laboratoire expérimental.
Mais nos héros ne sont pas seuls... Une créature étrange et difforme se cache quelque part, et elle a la dalle !
Mais ce monstre est le résultat d'expérimentations étranges et semble issu d'un embryon humain, toujours vivant.
Un bébé mutant traîne donc son museau dans le laboratoire. Mais le nourrisson psychopathe n'a rien de sympathique.
Vous l'avez donc compris: Creepozoids est un furieux nanar, qui pâtit avant tout d'un manque cruel de budget. David DeCoteau doit composer avec des moyens limités et des acteurs unanimement mauvais.
Incapable d'instaurer la moindre tension et atmosphère de terreur, le cinéaste joue également la carte pseudo érotique, multipliant parfois les séquences nichons. Bref, pas grand chose à retenir de Creepozoids qui oscille entre science fiction, horreur et post-apocalyptique.
Reste une curiosité nanardeuse qu'il conviendra de réserver aux suicidaires.
Note: 0/20 (comment mettre plus ?)
Note nanardeuse: 17/20