- Ces crises ne sont pas universelles disent certains psychologues qui reprochent à leurs collègues d’avoir tiré des généralités de cas exceptionnels. Mais j’imagine qu’elles doivent être suffisamment marquantes pour que l’on en parle autant…
- Il semblerait qu’à l’adolescence se joue la création d’un sens du moi, de l’identité individuelle. Ce qui se passerait par étapes. D’abord, pas d’engagement, puis une adhésion hésitante aux valeurs des autres, une crise d’identité, et finalement le choix de valeurs propres (Macia). L’individu ayant réussi sa mue doit avoir une l’impression de cohérence dans l’espace et le temps, et avec ce la perception de soi qu’ont les autres (Erikson). Parallèlement, il y aurait, aussi par phase, développement du sens moral (Kohlberg). Tout ceci pourrait être lié à la complexité de notre société, Margaret Mead n’ayant rien observé de tel dans les Samoa.
Que sait-on des crises d’adolescence ? Je suis allé me renseigner dans un manuel de psychologie pour débutants. (MALIM, Tony, BIRCH, Ann, Introductory Psychology, Macmillan, 1998.)