Le son des trompettes nous emporte dans une ambiance folko-fantasmée des pays d’Europe de l’est. Beirut revient avec son nouvel album, The Rip Tide (sorti le 30 août) et c’est toujours un vrai plaisir, dans la lignée des précédents opus.
Le groupe américain mené par Zach Condon est un ovni en 2006 avec la sortie de Gulag Orkestar, son premier album. Déjà il revendique un style musical folk très personnel, marqué par des rythmiques tziganes. L’ensemble est mené par un orchestre joyeux dont l’incroyable force réside dans un délicieux melting pot d’instruments à vents et à cordes, d’accordéons et de percussions. Cinq ans après, la recette a pris. Et après quelques EP et deux albums, ce nouvel opus est très attendu du public.
The Rip Tide utilise globalement les mêmes mécanismes musicaux que dans les premiers albums. L’esprit de fanfare est toujours présent, la voix grave enivrante de Zach Condon se repose dessus avec brio. Et on voyage toujours autant. The Flying Club Cup (2007) nous baladait en France, avec des titres tels que Nantes et Cherbourg. Cette fois, on parcourt les Etats-Unis, de New York avec East Harlem, au Nouveau Mexique -Santa-Fe-, en passant par la ville de Goshen. On prend le bateau jusqu’à la Barbade -Payne’s Bay- et on achève le voyage par une escale ultime dans Port Of Call… (via Gwendal Fossois/LEXPRESS.fr)
Écoutez l’album en streaming sur Deezer : http://www.deezer.com/fr/music/beirut/the-rip-tide-1227588