Le 30 août 2011
Objet :
« Islamophobie et antisémitisme,
moralisme et "débilité intellectuelle" ! »
Monsieur Stéphane Maggi
alias Étienne Liebig
« Grandes Gueules »
RMC Info
12, rue d’Oradour sur Glane
75015 Paris
[A l’attention de la Direction et des rédactions de BFM et de RMC Info (Alain Weill, Philippe Manière, Hedwige Chevrillon et Jean-Jacques Bourdin précisément) ainsi que des bien-pensants censeurs conformistes autoproclamés Grandes Gueules (Alain Marschall, Olivier Truchot, Bernard Debré, Claire O’Petit, Daniel Rémy, Didier Giraud, Franck Tanguy, Franck Tapiro, Gilbert Collard, Johnny Blanc, Karim Zéribi, Jacques Maillot, Jean-Claude Larue, Marie-Anne Soubré, Pascal Perri, Patrice Gourrier, Sophie de Menthon, Sylvain Grandserre, etc.), qui colportent les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux « politiquement correct » du jour dans tous ses modes d’expression, sans jamais avoir pour autant l’honnêteté et le courage intellectuels de débattre sur le fond avec leurs détracteurs]
Monsieur,
Pour ce qui est de ma lettre du 20 avril 2011, j’avais écrit ce qui suit à Martine Aubry au sujet de l’islam :
« Et notre époque dite moderne, mais tout aussi obscurantiste que celles qui l’ont précédée, se laisse tout autant duper par la superstition musulmane qu’au temps de Spinoza, puisque l’islam est présenté aujourd’hui comme une religion de paix et de tolérance, alors que ceci est totalement démenti par les faits avérés, précisément en terre d’islam.
Pour l’établir, il me suffit de rappeler le conflit Iran-Irak des années 80 avec ses centaines de milliers de victimes musulmanes, chiites et sunnites, la destruction des Twin towers, les attentats meurtriers toujours actuels entre factions de l’islam, les meurtres de chrétiens par des musulmans et les prises d’otages ici et là dans le monde, sans oublier d’autres turpitudes bien concrètes d’aujourd’hui, qui le rendent totalement incompatible avec le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, ne serait-ce qu’à travers des pratiques telles que la charia, véritable atteinte au principe d’égalité « hommes-femmes », et la fatwa, qui ne vise pas moins à limiter la liberté d’expression, tout au moins !
Et je suis personnellement bien placé pour en parler, comme l’actualité le confirmera peut-être un jour, car des faits bien précis, dont certaines personnes sont dépositaires, peuvent l’attester. Ce n’est sûrement pas sans raison, en effet, qu’un coup de fil anonyme a dérangé un hôtelier dans la nuit du 22 décembre dernier pour demander à me parler, alors que nul ne savait où je devais séjourner, et ce message d’un prêcheur musulman sur ma messagerie, psalmodié de manière quasi inaudible dans une langue étrangère, n’était sûrement pas davantage le fruit du hasard que les appels quotidiens reçus par la suite, mais volontairement ignorés : vous avez dit « fatwa » ? !
OUI, en France, au pays de Voltaire, au XXIe siècle et dans une république laïque, cette prétendue religion de paix et de tolérance « menace de mort » ceux qui ont le tort d’opposer la philosophie, la vraie philosophie, à la superstition musulmane, LA Vérité absolue aux croyances superstitieuses, comme ce fut le cas pour Salman Rushdie, Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali et Robert Redeker, condamné par ses propres compatriotes coupables d’un silence complice, sans oublier Theo van Gogh assassiné par un musulman, un certain Mohamed Bouyeri.
Au secours, Voltaire, ils sont devenus fous, des fous de Dieu inspirés par l'islam, toujours prêts à assassiner la « liberté d’expression » - faute d’avoir quoi que ce soit d’intellectuellement et philosophiquement étayé pour défendre la superstition religieuse, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), contre LA Vérité éternelle absolue, ainsi que le courrier joint vous le démontrera more geometrico ! ! !
[S’il vous arrivait, d’aventure, de parler d’ « affabulation » de ma part, à ce sujet, je tiens à votre disposition le nom de la résidence, celui du propriétaire et son numéro de téléphone pour obtenir confirmation de mes dires, au cas où vous auriez des doutes !]
Pour en terminer avec l’islam, je me borne à copier-coller un extrait de ma lettre du 10 février 2011 adressée à André Glucksmann, suite à son article publié dans le quotidien Le Monde, et intitulé « Cessons de diaboliser roulottes et mosquées ». J’y avais écrit, en substance :
« Bien d’autres mœurs ancestrales musulmanes, qui perdurent, devraient faire hurler d’indignation les soi-disant bien-pensants d’aujourd’hui, à votre exemple, pour dénoncer d’autres pratiques archaïques, telles que la lapidation de femmes, la pendaison d’homosexuels, les mariages forcés, fut-ce celui de fillettes, les crimes d’honneur, y compris en France, et des châtiments barbares d’un autre âge (flagellation et amputation, entre autres), sans oublier les conflits interreligieux, entre sunnites et chiites, avec leur guerre Iran-Irak des années 80 et ses centaines de milliers de victimes, ainsi que les attentats musulmans meurtriers, perpétrés ici et là dans le monde, mais inspirés par l’islam, que vous le vouliez ou non – sauf à vous-même, évidemment, de démontrer que l’islam et son Dieu n’y sont pour rien ! »
Et c’est pourtant au nom de « ÇA » que vous vous autorisez à couvrir d’opprobre vos concitoyens qui dénoncent ces atteintes au catéchisme droit-de-l’hommiste ! C’est précisément parce qu’il se fonde uniquement sur des fictions que je parle de catéchisme, ou religion des droits de l’homme, puisqu’il vise à décréter le Bien et le Mal absolus sur Terre, alors que TOUT est relatif dans notre monde – mais, en « philosopheur », ou bien vous l’ignorez - un comble ! -, ou bien vous préférez le taire ! » [Fin de citation]
Or, Monsieur, non seulement vous volez au secours de la superstition religieuse, islam en l’occurrence, mais, sauf à vous d’apporter la preuve du contraire, vous tombez également dans la superstition idéologique, dans le scientisme et dans le moralisme, aussi longtemps que vous ne dénoncerez pas publiquement ces modes d’expression du penser superstitieux humain.
La superstition idéologique, toutes idéologies confondues - et notamment celles dites de gauche ! -, vise à faire croire au nom d’un Idéal, que nul humain ne pourra jamais connaître « en soi », en la possibilité de transposer l’Idéal dans le quotidien, ce que j’avais dénoncé à l’intention des « Grandes Gueules » dans ma lettre du 30 juin 2011.
Celle-ci avait ironiquement pour objet, Grandes Gueules,J’ACCUSE : « Comprendre le réel pour aller à l’Idéal ! ! ! », suite à un propos du père Gourrier, auquel n’avaient pas manqué d’acquiescer les intervenants du jour et les animateurs, même si cette chimère est toujours renvoyée à DEMAIN, et seulement DEMAIN : à la saint Glinglin – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire ! Et ce, d’ailleurs, au nom de quel Idéal, hormis ses seules conceptions relatives fictivement absolutisées, variant d’un groupe à l’autre, d’un individu à l’autre, pour s’autoriser néanmoins à décréter un Bien et un Mal absolus terrestres, sur fondement antiphilosophique de dualisme des absolus ?
Il en va aujourd’hui de la même « débilité intellectuelle » en matière de scientisme, lorsque les humains du XXIe siècle croient pouvoir établir sur la planète – DEMAIN, toujours DEMAIN et seulement DEMAIN ! - un « climat sur mesure » pour l’éternité, ainsi que je l’ai développé dans nombre de lettres adressées, preuves matérielles à l’appui, à des « grands » de ce monde, à savoir Barack Obama, Ban Ki-moon, José Manuel Barroso et Nicolas Sarkozy, dont j’attends toujours une réponse à la question suivante sur fondement d’argument à validité éternelle :
« In an universe, which is perpetually in movement, and where EVERYTHING is in a constant movement, what is the SOLE cause of the unceasing transformation of all the things of our world, human beings included, HOW would-it be possible to definitively stabilize anything and thus to establish on the planet a custom-made climate for all eternity, excepted by stopping this movement itself, precisely? »
Aussi longtemps que vous n’aurez pas de réponse contraire, intellectuellement et philosophiquement étayée, à cette question, vous continuerez à colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du monde, donc à mentir et à manipuler l’opinion, comme je viens d’en accuser Eva Joly, bien après Nicolas Hulot, Noël Mamère, Daniel Cohn-Bendit et Cécile Duflot, entre autres, dans ma lettre du 12 courant, ayant pour objet, EELV, J’ACCUSE : « Scientisme, écologisme et "OBSCURANTISME" ! » [BIS]
Pour terminer, mais sans développer amplement ici, vous tombez également dans le moralisme, la superstition moraliste, avec ses condamnations moralisatrices partisanes reposant uniquement sur des fictions, dont la première est la prétendue coexistence d’un Bien et d’un Mal soi-disant absolus, fondement artificiel de tous les catéchismes de la planète (religieux ou politiques), décrétant, de façon contradictoire, ce qu’il est absolument bien ou mal de penser et de dire, malgré la relativité de toutes nos valeurs, morales, laïques, républicaines et autres, déjà dénoncée en son temps par ce simple propos de Spinoza :
« Nous ne désirons pas une chose, parce qu’elle est bonne (absolument bonne ou bonne « en soi »), c’est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne. »
Ainsi, non seulement vous avez plus de trois siècles de retard sur la pensée de Spinoza – sauf à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire ! -, mais vous avez près de deux mille ans de retard sur celle du Christ, à savoir le mystique authentique, dont la Parole a été déformée par les foules superstitieuses qui en ont fait le fondateur d’une religion qu’il n’a pas davantage voulu créer que d’autres véritables mystiques, tel le Bouddha, entre autre.
Le Christ a dénoncé en effet, voici près de deux mille ans, cette fable qui fonde vos condamnations moralisatrices partisanes, à savoir la deuxième fiction du moralisme consistant à distinguer « deux » catégories d’humains par nature : les bons, les « vertueux », les soi-disant antiracistes aujourd’hui, nous (les Grandes Gueules et les gens de gauche bien entendu), et les mauvais, les « salauds », les exclusivement racistes, eux (les gens de droite, évidemment), ainsi que l’avait publiquement fait savoir en son temps le « vertueux » socialiste Daniel Vaillant, déclarant sans rire : « Nous (la gauche), nous nous battons pour des valeurs, EUX (la droite) se battent pour leurs intérêts. »
Inutile de dire que j’attends toujours sa réponse à mon propos d’alors : « Et mon cul, c’est du poulet ? ! », fondé sur la Parole de ce grand diseur universel de LA Vérité éternelle absolue – la preuve, elle est toujours d’actualité, sauf à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, d’établir le contraire ! D’ici-là - à la saint Glinglin ! -, vous continuerez à prospérer sur les mensonges et les « croyances au miracle » du monde, sans jamais avoir l’honnêteté et le courage intellectuels d’avancer vos éventuels arguments contraires, intellectuellement et philosophiquement étayés !
A défaut, notre époque moralisatrice continuera à faire l’amalgame entre la critique des dogmes et pratiques d’une religion, en l’occurrence la superstition musulmane, et des attaques personnelles contre une ethnie sur la seule base de votre penser superstitieux, tel que je l’ai dénoncé dans les quelques cinq cents lettres adressées, preuves matérielles à l’appui, à une centaine de soi-disant élites faiseuses d’opinion, TOUS milieux confondus [Médias de toutes tendances, politiciens de tous bords, intelligentsia (soi-disant intellectuels ou pseudo-philosophes) et associations moralisatrices à sens unique], nommément dénoncées, arguments intellectuels et philosophiques à l’appui, dans le texte annexé, Mensonges et lâcheté des élites.
Je termine par l’autre partie de votre propos de départ, comparant la différence de traitement dans l’opinion entre islamophobie et antisémitisme. Avec quelque raison vous jugez qu’il n’est pas possible de dénoncer certains comportements, ici ou au Proche-Orient, sans tomber dans le délit d’antisémitisme.
En réalité, il ne s’agit pas d’un comportement discriminatoire envers une ethnie particulière, les juifs en l’occurrence, sur une base seulement raciale, en confondant des attaques contre des personnes avec la critique des idées, comme il en va de votre interprétation de l’islamophobie, que j’ai dénoncée ci-dessus.
Mon courrier toujours sans réponse, adressé à Bernard-Henri Lévy, André Glucksmann, au CRIF et à la LICRA, témoigne qu’il est pourtant possible de critiquer les juifs, au même titre que TOUS les autres humains, dès lors que le moralisme, la superstition moraliste, est dénoncé dans ses fictions de Bien et de Mal prétendument absolus, et surtout sa division des humains en deux catégories par nature – cf. ci-dessus !
Sur cette base, j’affirme qu’il n’y a pas, qu’il n’y a jamais eu et qu’il n’y aura jamais, d’individus ni de groupes d’individus, TOUS critères d’appartenance confondus, réellement irréprochables, ne serait-ce qu’en raison de notre nature humaine innée, telle qu’elle se manifeste par notre égoïsme humain, auquel personne n’échappe – ni vous, ni moi, ni les presque sept milliards d’humains d’aujourd’hui, et pas davantage tous ceux à venir ! - dans ses affaires d’amour, quel qu’en soit l’objet, de possession de biens ou de personnes, donc d’argent, et de gloire, d’ego tout simplement.
En conséquence, j’affirme que, face à l’Idéal « en soi », CHACUN (groupes et individus) est forcément coupable, coupable de « crime de lèse-Idéal ». Aussi, de quel droit serait-il interdit de dénoncer des comportements, puisque personne n’échappe à son égoïsme inné, quelles que soient sa religion ou sa race, sans qu’il soit pour autant « exclusivement » question de racisme ?
En conclusion, il vous reste donc à démontrer la fausseté de mes affirmations sur des points très précis de désaccord, à défaut de quoi vous manifesteriez votre intention délibérée de continuer à colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du monde, donc à tromper et à manipuler l’opinion, ainsi que nos plus ou moins lointains descendants ne pourront pas manquer d’en juger, en matière de scientisme notamment.
Dans l’éventualité de vos arguments contraires, intellectuellement et philosophiquement étayés, je vous remercie de votre attention et vous adresse, Monsieur, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines – sauf à vous-même, évidemment, de démontrer le contraire !
Annexe : Texte, Mensonges et lâcheté des élites