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La Revanche de Pinocchio

Publié le 30 août 2011 par Olivier Walmacq

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genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1996
durée: 1h30

l'histoire: Déclaré coupable du meurtre d'un enfant, Vincent Gotta est condamné à mort. Il laisse à son avocate, Jennifer Clark, une poupée de bois, Pinocchio. Jennifer offre le jouet à sa fille Zoé. Mais très vite, des événements étranges se produisent. 

la critique d'Alice In Oliver:

Parmi les zeddards expert en bouseries, Kevin Tenney est un cas. C'est un tâcheron influencé par l'école Charles Band, un producteur/réalisateur qui a une véritable passion pour les séries Z avec des marionnettes et des poupées criminelles.
Ne l'oublions pas, au milieu des années 80, le succès du premier Chucky, Jeu D'Enfant, influencera tout une gamme d'ersatz et de copies avariées. La Revanche de Pinocchio est de ceux-là.

Evidemment, un tel titre a le mérite de faire peur (mais pas dans le bon sens du terme), d'autant plus que l'ami Kevin Tenney est tout de même responsable de Witchboard et de Night of the Demons, deux séries Z horrifiques incroyablement médiocres. Mais ne boudons pas notre plaisir, un titre comme La Revanche de Pinocchio a au moins le mérite d'attirer notre regard de nanardeur, et d'y accorder un minimum d'attention, pour le peu que l'on soit exigeant envers ce genre d'étron-flotteur.

La tonalité de la bisserie réalisée par Kevin Tenney, est assez sérieuse. Attention SPOILERS ! Vincent Gotta est condamné à mort pour avoir commis plusieurs crimes horribles. Mais avant de passer sur la chaise électrique, l'homme attribue la responsabilité de ses meurtres à une marionnette en bois sanguinaire. Son nom ? Pinocchio ! Qu'à cela ne tienne, avant de clamser, Vincent Gotta confie le jouet à son avocate, Jennifer Clark.
Cette dernière offre alors la marionnette à sa petite fille, Zoé. Très vite, des événements étranges se produisent.

Pinocchio-9

Zoé se montre insolente à l'école et s'en prend à ses camarades. Elle manque de tuer une de ses copines, en la renversant près d'un camion. Rendez-vous compte...
Ensuite, c'est le paternel qui passe à la trappe. La mioche braillarde est envoyée chez un psychologue, qui détecte des troubles de la personnalité.
Il semble que Zoé soit influencée par le jouet machiavélique. Pourtant, à ce sujet, le film n'est pas toujours très clair.

Alors que la série B oppose la mère à la marionnette diabolique lors d'une confrontation peu passionnante (pour ne pas dire grotesque), le film de Kevin Tenney pose le doute sur la véracité des faits.
Non, la mère ne s'est pas réellement battue contre le jouet sanglant, mais contre sa fille. C'est la révélation finale du film, sans que l'on sache vraiment si la marionnette en bois est vraiment machiavélique ou non.
Un tel mystère mérite évidemment le débat... A condition d'être un nanardeux en puissance, qui y verra peut-être une série Z aux élans psychanalytiques.
La vérité ? Rien de tout ça... La revanche de Pinocchio est tout simplement une grosse purgeasse qu'il conviendra de balancer dans le vide-ordures.

Note: J'ai dit "Non" !


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