5 Etats s'engagent pour lutter contre les marées noires en mer Caspienne Des taches d'hydrocarbures on été découvertes ce week-end dans le Golfe du Mexique. Celles-ci pourraient être liées aux manoeuvres sous-marines effectuées par des ingénieurs de BP pour colmater la fuite de Deepwater.
La semaine dernière, des pêcheurs, des pilotes et des journalistes américains ont pu constater l'apparition de taches d'hydrocarbures à environ un kilomètre du puits Macondo. Rappelez-vous, ce dernier, situé dans le Golfe du Mexique, avait laissé échapper quelques 4,4 millions de tonnes de brut entre le 22 avril et le 15 juillet 2010, après l'explosion de la plateforme Deepwater. Bien étrange coïncidence...
Pour les associations écologistes, le coupable de cette fuite de pétrole qui souille à nouveau les eaux du Golfe du Mexique, est tout trouvé : le pétrolier BP aurait mal colmaté le puits ou aurait ouvert de nouvelles brèches dans le plancher océanique. En effet, pour les scientifiques Ed Overton et Miles Scott de l'Université de Louisiane, la source de ces nouvelles nappes serait des fissures dans le plancher creusées par les ingénieurs de la compagnie pétrolière, alors qu'ils tentaient désespérément de colmater le puits Macondo.
D'autres voix s'élèvent, suspectant l'un des deux sites d'exploration abandonnés, situés à proximité et qui n'ont pas été inspectés depuis l'interruption de leurs activités.
BP a pour sa part nié toute responsabilité dans deux communiqués. Un bateau et un robot sous-marin ont été dépêchés pour inspecter la tête de puits, sans découvrir l'origine des rejets.
Et le mystère pourrait ne pas être levé avant plusieurs jours en raison des conditions climatiques et des courants, qui rendent les traces d'hydrocarbures difficiles à localiser.
Alicia Muñoz