Merci à Libfly pour ce roman de Foglino que jamais je n'aurais pensé à acheter ou à lire et qui fut une véritable découverte. Frank travaille au Consortium, comprenez la bourse mondiale. Sa vie, c'est trouver l'entreprise qui fera exploser le baromètre, qui enchantera les actionnaires de tout ordre. Mais quand il peine à trouver un nouveau produit pour les investisseurs, il l'invente et crée ForEverGreen avec l'aide d'un complice, Mr. Smith et d'une jolie communicante, Marlène.Ce roman est une belle dystopie où la bourse règne en maître, où le chomage est monnaie courante, où chacun parie sur les cours et les actions en espérant s'enrichir, où la réalité et le mensonge sont indistinctement liés. Si au début de ma lecture, j'ai eu quelques craintes en replongeant dans mon quotidien (actions, fonds d'investissements et fusions-acquisitions sont mon lot actuel), j'ai apprécié ce regard ironique sur ce monde de la finance. Les crises qui sont présentées comme autant de mises en scène, de même que les cotations d'ailleurs. Ce vocabulaire qui ne signifie rien. Ces hommes obsédés par le moindre sou mais inconscients des hommes qui peuvent être derrière une société. Bref, caricaturalement et en grossissant, c'est un peu notre monde avec ses cours, ses traders et ses crises.
Merci à Libfly pour ce roman de Foglino que jamais je n'aurais pensé à acheter ou à lire et qui fut une véritable découverte. Frank travaille au Consortium, comprenez la bourse mondiale. Sa vie, c'est trouver l'entreprise qui fera exploser le baromètre, qui enchantera les actionnaires de tout ordre. Mais quand il peine à trouver un nouveau produit pour les investisseurs, il l'invente et crée ForEverGreen avec l'aide d'un complice, Mr. Smith et d'une jolie communicante, Marlène.Ce roman est une belle dystopie où la bourse règne en maître, où le chomage est monnaie courante, où chacun parie sur les cours et les actions en espérant s'enrichir, où la réalité et le mensonge sont indistinctement liés. Si au début de ma lecture, j'ai eu quelques craintes en replongeant dans mon quotidien (actions, fonds d'investissements et fusions-acquisitions sont mon lot actuel), j'ai apprécié ce regard ironique sur ce monde de la finance. Les crises qui sont présentées comme autant de mises en scène, de même que les cotations d'ailleurs. Ce vocabulaire qui ne signifie rien. Ces hommes obsédés par le moindre sou mais inconscients des hommes qui peuvent être derrière une société. Bref, caricaturalement et en grossissant, c'est un peu notre monde avec ses cours, ses traders et ses crises.