Pour certains, les jeunes seraient aujourd'hui davantage confrontés au stress, à l'anxiété, la dépression que ne l'étaient les générations précédentes et le tabac leur servirait de dérivatif.
Fumer permet aussi de transgresser les conseils dispensés par les adultes, de montrer sa personnalité en s'opposant aux règles. Cela confère un semblant d'autonomie et donne une contenance.
Prendre le contre-pied de ces impressions pour tenter de combattre la mauvaise habitude qui a été prise, risque de renforcer les sentiments de l'adolescent.
Faire semblant de ne rien remarquer ne règlera rien non plus, bien au contraire.
Il faut trouver l'argument auquel le jeune sera sensible : réduction du souffle et des performances chez un sportif, jaunissement des dents chez une coquette ... ou encore renchérir sur le thème de la campagne diffusée par l'Alliance contre le tabac et l'INPES : "Le tabac tue un fumeur sur deux. L'industrie du tabac compte sur vous pour les remplacer".