Ce matin, l'information est tombée comme un couperet :
En 2009, 13,5 % de la population étaient considérées comme pauvres, c'est-à-dire vivant avec moins de 954 € par mois.
Selon une étude de l'INSEE sur "Les niveaux de vie en 2009", plus de 8 millions de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté dans l'un des pays les plus riches de planète.
Plus de 90 000 personnes sont sans sans abris en France, dont parmi elles, un tiers de travailleurs précaires.
Plus de 4 millions de personnes sont inscrites au chômage selon les données officielles...
A l'opposé, de l'autre côté de l'échelle sociale, un patron du CAC40 gagne en moyenne 300 fois le revenu médian (1.590 euros par mois). Concrètement, le patron du CAC40 empoche en un jour ce que gagne le smicard en une année.
10 % des plus riches perçoivent 25 % des richesses produites dans le pays.
Personne au gouvernement n'est intervenu pour appeler à l'union nationale pour éradiquer la pauvreté, assurer un emploi bien rémunéré et un logement décent à chaque citoyen-ne.
Chacun a pu constater ces derniers jours que, pour toute la droite et le PS, la priorité des priorités est la lutte contre le déficit budgétaire avec la volonté de le remettre dans les clous des traités néo-libéraux européens, c'est-à-dire à 3 % du PIB dès 2013 ! Le reste est accessoire, les uns comme les autres promettant la rigueur... Pas la lutte contre la pauvreté !
Dans le paysage politique, seul le Front de gauche s'attaque à ce système profondément inégalitaire en défendant des mesures à la hauteur des enjeux : le revenu maximum et le salaire maximum en règle d'or contre la pauvreté et les inégalités sociales.[1]
Notes
[1] pour en savoir plus : Taxer les riches avec le revenu et la salaire maximum