C’était presque le dernier jour de Paris Plage, juste avant le dernier week-end. Des percussions se font entendre et les musiciens chantent un « Messieurs Mesdames, bien le bonsoir », auquel répondent les spectateurs qui attendent les danseuses. Elles arrivent et, aussitôt, occupent le plateau, couleurs, sourires, pas, énergie, ondulations, regards… Le public tape des mains, impatient, semble-t-il, de partager cette danse. Elles forment deux cercles et l’espace manque pour en faire un troisième. Quelques minutes d’apprentissage et toutes celles et tous ceux qui forment les cercles sont capables de partager les pas et les gestes des danseuses, jusqu’au salut. Une vague de plaisir a gagné la rive de la Seine. Le soir tombe et les haut-parleurs annoncent que les plagistes vont commencer le nettoyage vespéral. Le public quitte à regret le quai ; on peut lire dans sa démarche qu’il a encore en tête les rythmes de Difé Kako.
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