Ah là là ça sent l'arnaque, ça, te dis tu peut être, parce que tu es un garçon/une fille attentif(ve) et que tu as bien remarqué que je passe directement du jour 1 au jour 3, honte à moi.
Oui.
Et ce n'est même pas une négligence de ma part figure toi parce que le samedi je n'y étais pas. Non pas que l'affiche n'ait pas réussi à me séduire. Pas du tout. C'est juste que j'avais autre chose de prévu alors bon, j'ai séché. Et j'ai bien fait a priori parce que vu les retours que j'en ai eu le lendemain (le dimanche, donc, jour 3, tu suis?) et bien c'était pas forcément ça le samedi...
On m'a rapporté que les Artic Monkeys sur scène c'était déçevant parce que plutôt mou ("il ne se passait rien" pour reprendre certains des termes que j'ai entendu à propos de leur passage), Interpol "hyper froid" et le set d'Etienne Crécy "s'étirait en longueur"... Bon.
Pas folichon. Ou alors tous ceux que j'ai croisé ont eu la gentillesse de me laisser entendre que ça n'était pas une journée mémorable pour que je ne regrette pas de l'avoir ratée. Si c'est le cas, c'est très délicat de leur part mais même si je ne doute pas une seconde de leur délicatesse, je doute qu'il y ait eu concertation et tout ce que ça implique juste dans le but d'amoindrir ma peine... (toute relative, la peine, en plus)
Me revoilà donc le dimanche.
Malgré le "petit souci" avec les accréditations, j'ai pu récupérer un pass (merci aux deux personnes qui ont pris du temps pour faire en sorte que j'y sois quand même, je vous adore, je le redis là parce que bon, c'est trop gentil à vous à la fin!), J'ai pris la peine de faire quelques photos avec mon téléphone portable mais vu que j'ai perdu le cordon qui le relie à mon PC aux francos, je suis comme une imbécile avec les photos stockées sur mon mobile que je ne peux pas décharger sur mon mac. Ouep. Ballot.
Donc le retour sur Rock En Seine ce sera avec zéro photo. Une fois n'est pas coutume après tout.
Début de journée avec Frànçois And The Atlas Mountains. On retrouve sur la pelouse de la scène de l'industrie les jumeaux de Twin Twin (Patrick est absent) aussi bigarrés qu'à l'accoutumée, accompagnés de la divine Owlle, ils font le show au milieu du public et se bouzillent les dents avec moi aux lutti leaf (les langues "citriques" de chez Lutti, irrésistibles!) pendant le concert de FATM. Le groupe sert sa musique dansante hyper-créative qui fait irrémédiablement remuer la foule et confirme mon coup de coeur. Vivement l'album à paraitre chez Domino.
Légère transition pour aller écouter Lilly Wood And The Prick ensuite, juste en face, scène de la cascade. Le public est hyper nombreux et très réactif, j'admire le drapé de la robe de Nili, le gilet doré, m'interroge sur le serre-tête à noeud immense et au bout de 5 titres je file écouter un peu de Cats Eyes parce que bon, LWATP en concert, je les ai vus plein de fois déjà cette année ;-)
Cats Eyes donc, pas mal du tout...Pas non plus un énorme coup de coeur comme on avait pu me le promettre. Mais bien.
Ensuite direction le chapiteau de la scène IDF pour aller écouter Owlle. Set terrible, on sent que l'artiste a encore travaillé ses morceaux, le chant est parfait, le public embarqué. Très très bel instant. En plus (et c'est là que je regrette le plus de ne pas avoir de photos), Owlle arbore une chevelure bicolore : rousse comme d'habitude mais dont les pointes sont vertes sur plusieurs centimètres. Vraiment joli d'autant que sous le chapiteau, une sorte de transition vert-blond-roux se dessine : du bel bel effet. Elle porte ce soir là une robe dont elle a le secret : bricolée à partir de deux "posters en tissu " dont le bas est savamment déchiqueté (celui qui assure le plastron est à l'effigie de Leonardo Di Caprio), simplement cintrée par une ceinture fine dorée assortie à ses chaussures tout simplement divines : vertigineuses, pailletées et surmontées d'un joli noeud. Arf. Quelle plaie que je ne puisse pas publier mes photos (certes de mauvaise qualité mais bon...). Dernière minute: Sauvés: tu peux trouverune photo de Owlle ici même!
Ensuite direction la scène de la cascade à nouveau pour écouter Anna Calvi. A ce moment précis il faut te dire que l'endroit est un peu "the place to be". C'est simple, j'y croise un nombre incalculable de visages connus. Superbe instant qui vérifie que le succès de la belle est amplement mérité.
Je m'échappe assez tôt pour assister au concert de Nadéah (retour sous le chapiteau de la scène IDF) : Grimée en sexy cat (serre-tête "oreilles de chat" dans la panoplie) : elle met le feu à l'assistance, n'hésitant pas à descendre parmi le public à plusieurs reprises pour le faire participer complètement et à modifier la setlist en fonction des bruits parasites qui parviennent jusqu'à elle. Il FAUT assister à un de ses concerts, c'est vraiment l'assurance de passer un moment incroyable!
Je termine avec Deftones sur la grande scène. Mythique. LE concert qui fait remonter les souvenirs à la surface illico-presto. Foule immense réunie pour l'occasion parmi laquelle on croisera notamment les HushPuppies, incognito...
En partant, petit arrêt obligé devant Tinie Tempah pour faire les folles le temps d'un titre.
Et là force est de constater, avec celles qui m'accompagnent, que les forces commencent à manquer. Pas loin d'être épuisées, nous décidons sagement de rentrer. Satisfaites et bien-bien claquées.
Je pars un peu déçue quand même d'avoir raté The Horrors parce qu'au fond j'aurais bien aimé voir ce que ça donne "en vrai". Je trouve que c'est un peu que leur musique est une resucée de celle des Smiths mais c'est sans doute un jugement trop hâtif et j'aurais aimé avoir le courage de pousser jusqu'à aller les écouter là bas mais voilà...des fois, il faut savoir renoncer (j'ai du mal).
Sinon le compte à rebours officiel est lancé : Rock En Seine terminé, c'est officiellement TRES bientôt la rentrée (*effort surhumain pour ne pas pleurer*)