« J’aime le GTV6 car il a un bon comportement, une belle ligne et un palmarès » nous précise Eric en préambule. L’article pourrait s’arrêter là tant son résumé décrit bien le GTV6. Mais du coup ce serait un peu court ! S’il a déjà tourné au Luc, à Lédenon, c’est au Paul Ricard qu’il venait se dégourdir les soupapes. Son propriétaire, Eric Tuccio, est un carrossier passionné qui aime faire du beau travail. Et la qualité de celui-ci m’a tout de suite tapé dans l’œil.
Rester dans l’esprit d’origine
Le moteur est un V6 de 3.0 qui développe 200 chevaux. Il est d’origine mais cela ne devrait pas durer car un bloc viendra prendre sa place avec un bon paquet de Kw en plus.
Le freinage a été renforcé de façon astucieuse en adaptant des disques d’origine Alfa Romeo, mais piochés sur une 147 GTA (303 mm de diamètre) accompagnés d’étriers Brembo à 4 pistons. Les freins avant d’origine sont passés sur les roues arrières, non plus accolés à la boîte comme d’origine, mais positionnés dans les roues.
Les suspensions sont revus (Bilstein) et les barres stabilisatrices sont de plus grand diamètre.
La plus belle pièce à l’intérieur est la console centrale en aluminium faite sur mesure. Le tableau de bord va recevoir des compteurs VDO et sera encore fignolé… Quand on vous dit que Eric aime le détail, il suffit de voir le pavillon de toit à l’intérieur, entièrement recouvert.
Essai piste
A la sortie du double droite du Beausset, on aimerait plus de chevaux car on sent que le train arrière pourrait passer plus de puissance au sol. Le freinage est endurant et n’a jamais montré de signe de faiblesse malgré la température de la piste.
Le train est bien entendu un peu sous-vireur, mais il suffit de soulager un peu l’accélérateur pour que la voiture redevienne neutre.
Conclusion :
Le GTV6 a fait rêver toute une génération. Et il continue aujourd’hui grâce à des passionnés à entretenir le mythe de l’Alfa Romeo sportive. On aimerait en voir plus en piste !