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Sur HPN aujourd’hui, on racontait comment la diaspora fait des efforts pour éviter de voir ses transferts et ses appels taxés par le nouveau gouvernement. Martelly a imposé une taxe sur les transferts et sur les appels venant de l’extérieur pour financer son projet d’école gratuite. Cette manœuvre (illégale pour certains dans la mesure où elle n’a pas fait l’objet d’un vote au parlement) du président pousserait certains haïtiens de la diaspora à faire transiter l’argent autrement, question de ne pas payer cette taxe. Imaginez le gars qui envoie de l’argent à sa sœur pour qu’elle puisse scolariser ses enfants, qui trouve le moyen de ne pas payer cette taxe qui pourrait permettre la scolarisation gratuite des mêmes enfants. On nage en plein délire diraient certains, mais c’est la résultante de la non confiance et de son grand frère, l’individualisme. Surtout éviter tout ce qui pourrait prendre la forme de la solidarité, c’est dangereux. La pauvreté, c’est un peu comme le virus de l’herpès, impossible de s’en débarrasser.