Note de l’auteur
La longueur de cet article m’empêche de le déposer dans une note unique, il sera donc fragmenté pour en faciliter la lecture, merci de votre compréhension.
Comment expliquer le développement de cette société moderne dans laquelle nous vivons, ici, en Occident, et comment expliquer alors que nous possédons, ou croyons posséder de solides connaissances médicales que nos parents et nos enfants meurent dans nos bras de maladies incurables que nous devrions être capables de soigner si l’on se contente d’entendre ce que tentent de nous faire croire les plus hautes autorités médicales et nos élus, que la médecine avance à grands pas ?
Nous sommes régulièrement confrontés à l’arrogance des médecins, de plus en plus persuadés de se substituer à Dieu en soignant un bétail ignorant qui lui fait une confiance aveugle, ces médecins sont eux-mêmes bernés, par ceux qui leur permettent de faire des études en améliorant les universités, en montant leur cabinet médical, en créant des laboratoires de recherche qui ne servent qu’une intention unique, celle de permettre une exploitation de la santé à des fins purement économiques, car le malade est un produit rentable lorsqu’il est maintenu dans sa maladie, et un malade qui guérit est inutile, pire, c’est un ennemi du système.
Imaginez un instant, si les gens se soignaient eux-mêmes en pratiquant l’automédication et l’homéopathie tellement décriée, il n’y aurait plus de médecins, plus de pharmacies, plus de laboratoires de recherches, plus de torture animalière pour prouver que le laboratoire a trouvé une molécule miracle en sacrifiant la vie de milliers de chiens, de singes et de souris de laboratoire, la machine économique s’effondrerait, les hôpitaux, les médecins, chirurgiens qui opèrent parfois lorsque ce n’est pas absolument n écessaire, car ils ont besoin de payer leurs taxes, de toute façon, le patient n’en saura rien, et il sera rassuré par la voix de la connaissance :
- Il fallait vous opérer - et subrepticement, se glisse la phrase miracle - vous savez bien qu’il vaut mieux prévenir que guérir… Votre prostate est douteuse, il faut opérer avant que le cancer ne s’installe, et même si on a les moyens de faire baisser les PSA, il est plus rentable d’opérer ; Votre hanche était déplacée et en trop mauvais état, il valait mieux la retirer, votre hernie que l’on aurait pu rentrer avec quelques manipulations chiropratiques, mais non, mieux vaut ouvrir et contaminer le patient avec une maladie nosocomiale et un traitement antibiotique lourd et parfaitement destructeur non pas de la bactérie, mais du système immunitaire, et nombre de médicaments se chargent de détruire le rapport existant entre le cerveau et le corps car la majorité des êtres humains ignorent encore que le cerveau est une machine extraordinaire qui produit les défenses et nombres de remèdes naturellement pour le corps souffrant, et le pire est lorsqu’il ne peut les puiser au sein du corps qui l’habite, notre cerveau prélève les éléments manquant dans la nature, notre mère nature qui est aussi efficace que n’importe quelle molécule chimique « substituante », produite par un laboratoire.
Nous devons reconsidérer notre rapport à la Nature, notre place dans le Monde avant de considérer notre place dans la société. Nous sommes des enfants de la terre avant d’être des enfants de la cité des hommes et des produits de l’économie mondiale.
Les Grecs, les Égyptiens, ou les civilisations précolombiennes et je ne parle pas des Romains qui étaient incultes et destructeurs des sciences les plus avancées de l’antiquité, chacune de ses grandes civilisations avait une connaissance certaine de l’univers, des étoiles et de Gaïa notre mère à tous, ils savaient avec certitude que quelque chose de plus grand visait à la destinée des hommes, que cette grandeur, que les uns appellent Dieu, le Grand Esprit, Mère Nature, les Mathématiques, dépassaient l’entendement humain et que nous devions apprendre à connaître, à comprendre et à rendre à la terre ce qu’on lui prenait, mais il semble que nous ayons tout oublié.
En un siècle, la population mondiale s’est multipliée par 7, augmentant d’autant les ressources à puiser sur une terre qui n’en peut plus. Il faut donc nourrir, soigner et rarement, guérir les humains qui deviennent les vaches à lait d’un système économique cannibale. Nous sommes comme les enfants de Chronos, mangés vivant par nos pairs, ceux qui dirigent notre monde en faisant la pluie et le beau temps sur les économies de la planète. Notons que le nombre d’habitants étant si important, il est justement nécessaire de ne pas prolonger la vie des humains, de faussement l’améliorer pour désengorger la planète. Il n’y a plus de guerres en Occident, comment faire pour diminuer le nombre d’humains ? Une famine, une sècheresse, une épidémie, oui certainement et il est horrible de penser que nous n’avons peut-être pas le choix pour permettre à notre planète de survivre. Imaginons que nous soyons dans une cordée sur une gorge escarpée, et que l’un de nous tombe, nous devons trancher la corde tout en sachant que le sacrifice du camarade suspendu permettra à la majorité de survivre. Peut-être des personnes décident-elles du sort qui est réservé à l’espèce humaine, peut-être que l’empoisonnement collectif et répété des populations a une raison bien précise qui nous dépasse et qui dépasse nos règles morales et philosophiques. Les massacres et les génocides sont organisés de longues dates avec les accords tacites des grands de ce monde, ce n’est pas une volonté perverse, mais une nécessité pour la survie de l’espèce humaine, j’ai conscience de l’horreur d’une telle affirmation mais nous devons sérieusement réfléchir sur le sujet avant de s’émouvoir et de sombrer dans la mièvrerie.
Dans le même ordre d’esprit, depuis Descartes nous avons cette merveilleuse sottise inventé par un père de la philosophie Occidentale, le cartésianisme, interprétation philosophique des doutes de St Thomas qui ne peut croire en la résurrection du Christ notre sauveur à moins de glisser son doigt dans la plèvre ouverte par la lance du soldat dans le corps meurtri du « fils de dieu ».
Ce à quoi il ne peut croire, c’est au miracle, le miracle qui dépasse la conscience logique, or, il existe des forces qui vont au-delà de cette conscience logique. Nous sommes également conscients que nous n’utilisons qu’une partie infime de notre cerveau, limitant d’emblée les capacités extraordinaires, voire, illogiques que nous possédons sans le savoir.
À partir de cet instant, on fait de l’homme une machine logique sans instinct, qui, comme un sophiste, explique tout et n’importe quoi en justifiant son analyse par des valeurs scientifiques reconnues et, cela va sans dire, logiques. Mais le problème est que la science d’hier et contredite par la science d’aujourd’hui et le sera par celle de demain et que les vérités de la science n’en sont jamais et doivent toujours être remises en question avant de devenir des fausses références.
Nous pensions jadis en une dimension, croyant que la terre était plate, puis en deux, puis en trois et on imagine aujourd’hui que l’univers pourrait être pensé en de multiples dimensions, évidemment inconcevables pour le cartésianisme qui juge ce qu’il voit et ce qu’il connaît, c’est à dire qu’il limite lui-même le champ des variables et des possibles qui lui échappent .
Le lobi pharmaceutique fait partie de ceux là, vous avez mal ici, j’ai le remède pour votre mal, par exemple on peut voir en ce moment une publicité sur un antalgique :
- Vous avez mal au dos, vous avez mal à la tête, des règles douloureuses, prenez XXX et la douleur disparaitra… pourtant, à aucun moment on ne propose au patient de savoir, ni de comprendre pourquoi il a mal, on ne lui propose pas de trouver un moyen pour éviter la douleur et régler son problème, non, on supprime la douleur un point c’est tout, on prend la place du cerveau et on lui propose la facilité, c’est peut-être un bien, momentanément certainement, mais à long terme, est-ce si efficace ? Peut-être pas. Ne serait-il pas plus simple de tenter de comprendre pourquoi la douleur s’installe avant de la supprimer ? Qui nous dit qu’elle ne reviendra pas le lendemain ? Ah mais il y a l’autre phrase miracle :
- Si les symptômes persistent voyez votre médecin.
Votre médecin qui vous trouvera autre chose, puis encore autre chose sans régler le problème fondamental, la cause de la douleur.
La solution ? Le spécialiste, celui qui sait mieux que l’autre, celui qui est auréolé du savoir suprême, celui qui impressionne par une connaissance absurde et qui, souvent, n’en sait pas d’avantage que le précédent et qui va se lancer dans une batterie de tests et d’examens et d’interventions et de je ne sais quoi qui auront pour conséquence :
- Nous sommes désolés, nous n’avons rien trouvé.
Oui, c’est tout à fait normal, si l’on cherche en n’écoutant pas le patient qui connaît son corps mieux que son médecin, on passe justement à côté de l’essentiel. Combien de fois je me suis heurté à l’ignorance crasse du corps médical enfermé dans un carcan intellectuel, combien de fois ai-je entendu :
- Vos douleurs sont psychologiques, prenez du magnésium… Je vais vous prescrire un calmant, un anti dépresseur…
Et je ne sais quelle autre prescription insensée ne réglant absolument pas le problème, vous l’avez certainement vécu, tout le monde a déjà vécu cette expérience au moins une fois, si ce n’est pas d’avantage, au point que la loi a été obligé de déterminer un médecin référant, car les patients avaient pris l’habitude d’aller en voir plusieurs afin de trouver une écoute et une réponse à leurs maux. Nous sommes victimes de l’incompétence d’une partie du corps médical, car il faut l’avouer, tous les médecins ne sont pas bons, pire, il y en a même qui sont de véritables danger pour l‘humanité.
Pour l’anecdote, il y a une quinzaine d’années je me plaignais de terribles douleurs dans la jambe gauche, je me levais brusquement dans la nuit avec la sensation que l’on plantait un poignard dans ma cuisse, j’avais du mal à marcher, j’étais une sorte d’invalide non déclaré. Les médecins qui m’avaient auscultés me disaient que je n’avais rien, que c’était dans la tête, c’est sûr, ils étaient médecins, jusqu’au jour où j’ai exigé de passer un scanner. Après l’examen, le médecin observant le scanner me demanda comment je m’étais rendu à son cabinet :
- En vélo, répondis-je naïvement.
- Quoi ? J’appelle immédiatement une ambulance, à cet instant vous devriez être allongé et même opéré d’urgence.
- Et pourquoi ça, je vous prie ?
- Monsieur vous avez trois hernies discales et je ne comprends pas que vous puissiez encore marcher.
- C’est drôle, j’ai vu nombre de vos confrères qui prétendaient que j’étais une sorte d’affabulateur et que mes douleurs étaient psychosomatiques.
Ça, je dois dire qu’à m’entendre, il fulminait le médecin qui mettait enfin un mot sur ma douleur. J’étais presque heureux d’avoir ces hernies, j’étais presque heureux d’appartenir au monde des malades car je n’appartenais plus à celui des fous. J’ai été opéré, puis j’ai pu remarcher, mais j’ai trainé par la suite un certain nombre de pathologies, dont une à la sortie de l’hôpital qui a mis du temps à disparaître, soignée avec du Flagyl (antibiotique), un cauchemar, j’ai cru que j’allais mourir une seconde fois, jusqu’au jour où, n’en pouvant plus, j’ai jeté tous les opiacés, les anti-inflammatoires, les antibiotiques à la poubelle sentant en mon fort intérieur, qu’ils auraient ma peau si je m’acharnais à suivre les prescriptions médicales.
Je dois avouer que les médecins étaient plutôt sympathiques, j’expliquais mes douleurs, ils me prescrivaient de quoi lutter contre sans la moindre restriction, sans le moindre conseil, sans se soucier de mes réactions, nausées, vomissements, insomnies, migraines… en me disant que tout cela était tout à fait normal, à cette époque, j’étais ignorant des plantes et de leur extraordinaire potentiel de guérison.
Je ne regrette pas mon geste, j’ai mis du temps à récupérer mes facultés, mais j’allais mieux sans ces molécules qu’avec ; puis, ce fut la rééducation auprès d’un remarquable rhumatologue qui au bout d’un an m’apprit que je n’aurais jamais du me faire opérer et que des manipulations auraient suffit à rentrer mes hernies, mais j’étais profane, comme nombre de mes concitoyens...
à suivre...