Généralement, les épidémies prennent place sans prévenir. Cassoulet ’city n’échappe pas à ce phénomène même si la constitution coriace et sportive de la population protège durablement des grandes catastrophes. Heureusement il existe les « veilles sanitaires » auquel Marius reste attaché avec son principal relais local l’incontournable canard Dépêche du midi. La dernière parution devrait éclairer les moins attentifs d’entre vous sur la montée progressive mais inquiétante de la langue d’Oc dans cette cité. Regardez ici la dernière alerte.
Rien de bien méchant juste un pavé pour nous informer de l’occitanisation d’une des rues historiques de Toulouse . Le plus surprenant c’est le travail cérébral des initiateurs qui, en opérant ainsi, n’ont franchi que la moitié de la difficulté. En effet il aurait été plus pertinent de revenir au nom d’origine de cette voie (1) au seul motif de prononciation ; j'attend avec impatience la lecture de la plaque (2) par un visiteur Anglais. Cette option aurait cependant suscité un délibéré du conseil municipal…avec un fort risque de voir cette initiative entravée par quelques opposants.
Ainsi, tout comme pour les panneaux d’entrée de ville, les plaques de nos rues vont subir un relookage. Je vous engage donc au jeu de l’occitanisation de votre rue préférée ; cette voie ouverte dès à présent par PINO pourrait être le début prometteur d’un retour au temps des charrettes à bras et autres conceptions historico-touristiques qui font le bonheur de nos cités rurales en pèriode estivale.
(1) Rue des Grazaliers
(2) Rue des Tornejaïres