Non seulement les viandards se flinguent mutuellement mais en plus, comme s'ils en raffolaient, ils se mettent sur la gueule.
Quel bel exemple ! A montrer dans toutes écoles.
Dimanche 28 août, nous sommes à Brignon, canton de Solignac-sur-Loire (Haute-Loire), époustouflante commune de 580 habitants la nuit quand tous les chats sont gris.
Deux chasseurs traquaient de la caille, pauvres oiseaux probablement tout juste sortis d'un élevage mais là, je suis mauvaise langue, exceptionnellement.
Un peu plus loin, séparé par un champ de maïs, un autre tueur de piafs.
Ce dernier a tiré. Ce sont les deux collègues qui ont reçu la blédine de plomb dans la frite. Pas de quoi aller à l'hosto mais bien poivrés.
Pas vraiment jouasses, ils en sont venus aux mains avec le tireur malhabile, distribuant gnons et compagnie.
Il a fallu que les gendarmes s'interposent pour ramener le calme dans la campagne.
Si elles échappent aux prochains tirs de la racaille des talus, les cailles du Brignon auront une histoire marrante à raconter en chemin vers le sud, quand viendra la bise.