Suis en pleine lecture d’un bouquin qui raconte ma vie. Je le conseille à toutes les personnes introverties, qui ne représentent apparemment que 25% de la population. J’aimerais bien sûr que les extravertis le lisent aussi, mais ils sont probablement trop occupés à parler, faire du bruit, embêter un introverti, etc.
Dans les premières pages, l’auteur explique son expérience de l’école et écrit notamment qu’elle se faisait toujours “voler” ses réponses en classe. Or j’ai moi-même cessé de participer aux cours quand j’avais genre sept ans, parce qu’il y avait toujours un connard/asse pour répéter plus fort ce que je venais de dire calmement. Quand je contais à Madame ma Mère l’injustice salissant ce bas monde, elle me disait que je n’avais qu’à crier plus fort mes réponses/réflexions/blagues. C’est bien là que réside mon problème dans la société extravertie. On me pousse à hurler, au lieu de s’arrêter pour m’écouter.
Sans transition, en lisant j’écoute l’album The Seldom Seen Kid d’Elbow. Je n’arrive pas à me satisfaire du mot “parfait” pour le décrire. Il est au-delà de cela. C’est une symphonie de la mélancolie.