Oui, attends, tu vas voir ! Le grand Rodolphe Fontaine, celui qui signera bientôt des autographes par centaines, figure toi qu'il a relevé le défi de l'écriture loufoque et je trouve qu'il a assuré ! Ca valait bien une place sur mon blog non ?
Surtout Roro, rappelle-toi que quand tu seras célèbre, j'aurai de quoi te faire chanter si tu es pas sympa avec moi, eh ouais...Le texte qui va suivre est un défouraille, je te le dis !
Bravo à Rodolphe, donc, que tu retrouves ici si t'es pas encore pote avec lui (dépêche toi avant qu'il soit trop célèbre) :
https://www.facebook.com/#!/rodolphe.fontaine1
Terminé les sujets à deux balles…
Les nains, les pitbulls, les moules, vous en avez marre (oui, vous avez remarqué, moi, je vous vouvoie car on ne se connait pas trop, lectrice, lecteur…) ?!?
Et vous avez raison !!!
Puisque la parole (enfin, le clavier en l’espèce) m’est gracieusement offerte (je voulais lui vendre mon article, à la Alex, mais elle a jamais voulu sortir le chéquier… J’ai pas compris, elle m’a dit : « je te paierai quand tu me montreras tes abdos »)*, je voudrais aborder un sujet hautement important…
Alors oui, on m’a prévenu… On m’a dit : c’est pas politiquement correcte de parler de ça, tu risques de choquer, de te mettre des gens à dos…
Bah, j’en ai rien à branler, moi !!! J’suis un fou, un gue-din (comme ils disent dans le 9-3)… J’ai plus rien à perdre, moi !!!
Donc, je voulais vous parler de ce sujet délicat : les gens qui parlent dans leur sommeil. Faut reconnaitre, c’est chiant, hein ?!? En fait, c’est surtout chiant pour celui qui a un sommeil léger… Parce que si tu as le sommeil lourd (ah oui, maintenant, je trouve qu’on se connait mieux, on a brisé la glace, alors je préfère te tutoyer), tu ne remarques rien, tu dors, petite chanceuse, petit chanceux.
Rodolphe en pleine action/réfléxion sur son prochain bouquin
Tu l’auras compris, moi, j’ai le sommeil léger… et ma moitié parle en dormant…
Ça, c’était la théorie, passons donc à la pratique maintenant !!!
Cinq heures du mat’, j’ai des frissons (j’suis insomniaque... c’est pratique quand ta passion c’est d’écrire… ah oui, j’vous ai pas dit, j’ai écris un roman… oui, oui, ça va Alex, j’arrête, pas de pub…).
Je n’arrive toujours pas à m’expliquer comment une femme qui pèse la moitié de mon poids a besoin du triple de couverture que moi… J’attrape donc un bout de cette couette et tire doucement vers moi pour ne pas la réveiller… Mais y’a un truc qui coince… A cette heure là, dans le noir, tu cherches pas à savoir, hein, tu tires un peu plus fort, puis encore un plus fort puis finalement un grand coup sec ! Et voilà le travail ! Sauf qu’elle ronchonne quand même un peu : une petite caresse dans le dos, un léger baiser sur la nuque et en voiture Simone, c’est parti pour le village dans les nuages.
A mon tour de prendre la route d’ailleurs : le temps de me réchauffer, de trouver la bonne position… ça y est… je commence à trouver le sommeil… Ah, doux rêves, attendez-moi, j’arrive… Un ciel bleu, une plage de sable fin, une jeune femme vêtue de blanc s’approche de moi, je la prends dans mes bras et elle me susurre à l’oreille : « la Mésopotamie, c’est en Egypte ? ».
Je me réveille en sursaut, je regarde à gauche, à droite et réalise finalement que ce n’est pas Julien Lepers mais bien ma moitié qui m’a posé cette question ! Après m’être répété mentalement cette dernière une bonne dizaine de fois, je m’assois dans le lit et réponds gentiment et bêtement : « ben, en partie » (bonne réponse de Rodolphe, hurle alors Julien Lepers dans la chambre… mais, non, je déconne !!!).
Je me retourne vers ma moitié, je me penche vers elle, l’appelle doucement… Mais elle ne répond pas… Pourquoi ? Parce qu’elle dort, pardi (hé ! ho ! faut suivre !!!).
Voilà un exemple parmi tant d’autres ! En plus de 10 ans, j’ai eu le droit entre minuit et 5 heures du mat’ à « elle est encore là, la mouche ? » (non, ça fait juste 3 heures que je lui ai foutu un coup de bouquin après lui avoir couru derrière pendant 20 minutes dans toute la chambre), à « c’est toi, Alexandre ? » (je te vois déjà sourire malicieusement, lectrice, lecteur, mais je t’arrête tout de suite, Alexandre, c’est son frangin), à « t’as de la monnaie ? » (oui, bien sûr, j’ai toujours quelques pièces sous mon polochon) et autres « tu peux éteindre la lumière ? » (ce qui est bien évidemment drôle que si la lumière est déjà éteinte).
Mais bon, je me plains pas car il y a pire quand même, non ? Je parle des réveils nocturnes des nains !!! Mais ça, c’est un sujet pour Alexandra…
* là, c’est un hommage à Alexandra parce qu’elle adore ouvrir une parenthèse et la fermer 3 lignes plus tard…