Sauf que pas de bol, Mélenchon est en train de changer de stratégie :
«Il n’y a pas de victoire possible pour la gauche sans rassemblement», a-t-il lancé tout en excluant par avance les «arrangements en catinimi dont on entend parfois dire qu’ils ont commencé».
«Je prie qu’on cesse de se référer uniquement aux opérations politiciennes qui nous sont proposées. Non, ce qu’il s’agit de rassembler, ce ne sont pas les appareils, ce ne sont pas les états-majors (…), c’est le peuple», a-t-il souligné.
«Je ne veux pas que nous passions notre campagne dans une espèce d’isolement mutuel», a-t-il poursuivi. «Je fais une offre publique de débat à tous nos partenaires de gauche, qu’il s’agisse de nos camarades du NPA (Nouveau parti anticapitaliste, NDLR) ou de nos camarades socialistes», a-t-il dit sous les applaudissements. «Je vous en prie, acceptez le débat».
Il n’est pas certain que tous les militants socialistes soient suffisamment ouverts, pour l’accepter, ce débat, avec une autre gauche que la leur… Et l’on dit que nous sommes sectaires ? L’avenir le montrera…