Carnage

Publié le 28 août 2011 par Olivier Walmacq

genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
Année: 1981
durée: 1h25

l'histoire: Des adolescents en camp de vacances décident de faire une farce à Crospy, un moniteur. Mais la blague tourne au drame et Crospy est brûlé dans un incendie. Cinq ans plus tard, Crospy sort de l'hôpital, ivre de vengeance, avec la ferme intention de prendre sa revanche.

la critique d'Alice In Oliver:

Il ne faut pas l'oublier, le premier Halloween, La Nuit des Masques, réalisé par John Carpenter en 1978, engendrera un nouveau genre: le slasher.
Toutefois, c'est le premier Vendredi 13, de Sean S. Cunningham, qui va véritablement lancer la mode du slasher.
Suite au succès surprise de cette modeste série B, toute une série de séquelles et/ou d'ersatz voit le jour.
Carnage, réalisé par Tony Maylam en 1981, est de ceux-là.

Clairement, le cinéaste a été marqué par le film de Sean S. Cunningham et propose sa version à lui. On trouve donc de nombreuses similitudes avec le premier Vendredi 13, à savoir un tueur qui vient prendre sa revanche sur quelques jeunes vacanciers et des meurtres tournant autour d'un lac mystérieux.
Au niveau du scénario, pas de surprise. Attention, SPOILERS !

Crospy, un cul-terreux du coin, est brûlé vif par des étudiants, suite à une mauvaise blague qui tourne à la tragédie.
Mais l'homme n'est pas mort. Toutefois, il est sérieusement marqué par ses blessures et devient un monstre sanguinaire.
Conséquence: Crospy ressortira de l'hôpital ivre de vengeance, après cinq ans de souffrance.

Très vite, des meurtres horribles se produisent. Vous l'avez donc compris: le scénario de Carnage reste assez basique.
Pourtant, Carnage fait partie des classiques du genre. Certes, encore une fois, le film de Tony Maylam pourrait se comparer à une séquelle de Vendredi 13.
Toutefois, au niveau des séquences gores et horrifiques, Carnage délivre largement la marchandise, ne lésinant pas sur les effets sanglants et plusieurs crimes franchement impressionnants.

Le statut de cette série B n'est donc pas usurpé. Ensuite, le film peut s'appuyer sur son ambiance, à la fois festive et craspec.
Enfin, le croquemitaine de service est tout à fait crédible. Tout du moins, Tony Maylam parvient à rendre son histoire tragique, le spectateur étant amené à prendre fait et cause pour ce psychopathe, déchiré par un destin tragique.
A la rigueur, le tueur est presque plus sympathique que les protagonistes en présence, tous plus idiots les uns que les autres.
Bref, les amateurs de slashers, et plus largement de films d'horreur, devraient largement apprécier cette série B, tout à fait recommandable, voire indispensable.

Note: 15/20